A partir du 19 août 2022, j’ai roulé le Puy-en-Velay à Rocamadour. L’année dernière, j’ai terminé à Le Puy-en-Velay et j’y ai donc commencé maintenant.
Vous pouvez lire tout ce voyage sur le Blog et en partie déjà sur cette page (ici c’est dans l’ordre de l’ancien au nouveau alors que le blog se lit toujours du nouveau à l’ancien) mais ce n’est maintenant que partiellement traduit (en français traduit automatiquement, malheureusement je ne parle pas assez le français pour le traduire moi-même, même si j’ai pris des cours pendant 4 ans votre belle langue reste très difficile pour moi, en partie à cause des médicaments qui ont réduit ma mémoire et ma concentration. mais je continue à essayer de parler français à tous ceux que je rencontre en chemin, même si c’est avec des gestes !)
Et si vous voulez vous abonner à ma lettre d’information, vous pouvez le faire sur la page d’accueil. Je vous enverrai un courriel dès que je publierai un nouveau blog et dès que j’aurai des nouvelles de mon prochain voyage.
voyage aller, jour 1
voyage aller, jour 2
voyage aller, jour 3
voyage aller, jour 4
voyage aller, jour 5
pèlerinage, jour 1 Le Puy-en-Velay naar Bains
pèlerinage, jour2 Bains – Monistrol d’Allier
pèlerinage, jour 3 Monistrol d’Allier – Saugues
pèlerinage, jour4 Saugues – Chanaleilles
pèlerinage, jour5 Chanaleilles – Saint-Alban-sur-Limagnole
pèlerinage, jour6 Saint-Alban-sur-Limagnole – Aumont Aubrac
pèlerinage, jour 7 Aumont Aubrac – Nasbinals
pèlerinage, jour8 Nasbinals – Saint-Chély-d’Aubrac
pèlerinage, jour 9 Saint-Chély-d’Aubrac – Saint-Côme-d’Olt
pèlerinage, jour 10 Saint-Côme-d’Olt – Estaing
pèlerinage, jour 11 Estaing – Entraygues-sur-Truyère
pèlerinage, jour 12 Entraygues-sur-Truyère – Cassaniouze
pèlerinage, jour 13 Cassaniouze – Conques
pèlerinage, jour 14 Conques – Flagnac
pèlerinage, jour 15 Flagnac – Felzins
pèlerinage, jour 16 Felzins – Figeac
pèlerinage, jour 17 Figeac – Cardaillac
pèlerinage, jour 18 Cardaillac – Lacapelle Marival
pèlerinage, jour 19 Lacapelle Marival – Gramat
pèlerinage, jour 20 Gramat -Rocamadour
retour, jour 1
retour, jour 2
retour, jour 3
retour, jour 4
retour, jour 5
voyage aller, premier jour. à gauche !
augustus 18, 2022 door rolstoelpelgrim
Aujourd’hui est enfin le vrai jour du départ !
Normalement, je pars de chez moi, mais en fait, je pars depuis dimanche. Ces derniers jours, j’étais à Helmond avec le groupe musical KISI. L’année dernière, j’y suis aussi resté un moment avant de partir, mais maintenant pour quelques jours. Je ne suis pas moi-même sur scène mais j’aide en coulisses avec les costumes et les accessoires. Les enfants, les adolescents et les animateurs se sont entraînés dur pour une version raccourcie de la comédie musicale Ruth et de la comédie musicale courte Spector.
Cette dernière comédie musicale est assez appropriée pour moi, elle raconte comment un aveugle dans un cirque découvre qu’il peut faire plus qu’il ne le pense et se découvre des talents qu’il ne connaissait pas. Quelque chose que je m’attends également à expérimenter (à nouveau) au cours de mon pèlerinage. Contrairement aux années précédentes, cette année je suis un peu réticent à faire le voyage, enfin, pas le voyage en lui-même, je me réjouis aussi de cela, mais je suis un peu réticent aux montagnes du Massif Central sur lesquelles je vais rouler. Mais comme l’aveugle de la comédie musicale qui peut faire ce qu’il ne pensait pas pouvoir faire, je veux aussi avoir confiance que tout ira bien, tout comme les années précédentes, j’ai toujours bien réussi et conquis des pentes que je ne m’attendais pas à gravir, et qu’à certains moments où j’avais des problèmes, la bonne aide est soudainement arrivée. De nombreux événements spéciaux ont déjà eu lieu les années précédentes.
Mais donc, comme mentionné, j’ai conduit vers le sud aujourd’hui. Je suis en train de planter ma tente au camping de Revin, en France, le camping où je m’arrête presque chaque année le premier jour de mon voyage en voiture. 2018 m’a aussi vu passer ici lors de mon pèlerinage, j’étais alors en route pour Revin.
Après des journées bien remplies à KISI et un long voyage en voiture vers la France, je suis maintenant très fatiguée et je vais bientôt dormir.
A partir de maintenant, j’écrirai à nouveau un blog quotidien. Si vous ne recevez pas encore la newsletter, vous pouvez vous inscrire sur la page d’accueil.
A demain !
Salutations,
Pèlerin en fauteuil roulant
Jour 2 du voyage, un autre étirement et une interview..
19 août 2022 par pèlerin en fauteuil roulantHier soir, au camping, j’ai rencontré un autre pèlerin cycliste. Il a fait le parcours “par les vieilles routes”, un parcours que je vais probablement reprendre à Rocamadour (l’année prochaine) également.
Je me suis couché assez tôt et me suis réveillé tôt. J’ai vraiment apprécié de dormir à nouveau dans la tente, c’est en fait beaucoup plus agréable que dans une maison, l’air frais est agréable.
En me réveillant ce matin, j’ai tout emballé, j’ai pris mon petit-déjeuner et j’ai pris la route.
La première partie traversait vraiment les Ardennes avec beaucoup de forêt, mais ensuite cela a changé. J’ai traversé la région de Champagne et j’ai vu beaucoup de vignobles, dans chaque village aussi un château et des marchands de Champagne.
Le paysage se composait alors de champs sur des collines françaises ondulées, des champs de blé, de maïs, de chanvre (de corde) et de tournesols principalement. Parsemée de petits prés avec des vaches à viande beiges françaises, de vieux villages et de belles églises (la vilaine industrie qui s’y trouve aussi de temps en temps, comme les usines de traitement du grain avec d’énormes silos, je n’en parlerai pas bien sûr, mais cela semble soudain beaucoup moins romantique).
Je voulais visiter des églises aujourd’hui mais toutes celles que j’ai essayées le long du chemin étaient fermées. Essayez à nouveau demain.
J’ai visité un cimetière militaire de la Première Guerre mondiale. Ici se trouvaient des soldats de l’Angleterre et de ce qui lui appartenait à l’époque comme l’Inde, l’Australie, etc. C’est toujours impressionnant à voir.
La semaine dernière, j’ai eu une interview avec la section jeunesse de la Catholic News Agency pour un article destiné à leur site web. Ce matin, j’ai appris qu’il avait été affiché et qu’il paraîtra également dans le journal. Très bien !
Vous pouvez lire l’article ici (en néerlandais)..
Je suis maintenant au camping de Ferrières-en-Gâtinais, il me reste environ 500 km à parcourir.
Je vais donc me rendormir et continuer demain.
Salutations,Pèlerin en fauteuil roulant
voyage aller, jour 3
20 aout 2022
Ce matin, je me suis réveillé vers 8 heures. Je n’étais pas pressé car la porte du camping n’ouvrait pas aux voitures avant 9 heures.
J’ai fait mes bagages, puis j’ai pris un petit-déjeuner tranquille. Hier, j’avais acheté des myrtilles au supermarché et j’ai eu droit à un yaourt végétal gratuit avec. C’était la première fois que je mangeais ça, assez raisonnable mais le vrai yaourt est quand même beaucoup plus savoureux. Heureusement, j’avais de très belles baies avec, ce qui en a fait un petit-déjeuner savoureux.
Vers 9h30, j’ai pensé qu’il était temps de partir et je suis parti.
Aujourd’hui, le paysage était à nouveau très beau, français et varié.
J’ai aussi finalement trouvé une église ouverte cet après-midi. Là, je me suis assis, reposé et j’ai chanté pendant une heure. L’acoustique était très bonne, comme dans la plupart des vieilles églises.
Une heure plus tard, j’ai vu des panneaux indiquant “brocant”, qui se trouvait sur ma route et j’ai rapidement vu où je voulais être. Un joli marché d’antiquités, de brocanteurs et de bibelots. Beaucoup de vieux trucs, amusant à regarder et à chercher des trésors (rien trouvé).
Après quelques stands, un homme âgé m’a parlé et m’a demandé quelles étaient les roues de mon fauteuil roulant. C’était la première fois que je devais parler à nouveau le français (seulement dire bonjour et “supermarché” du français que j’avais parlé) et c’était un peu gênant à nouveau. Sur la route, j’écoute un cours de français et cela m’aide à en apprendre un peu, mais là, c’était plus difficile. Mais j’ai réussi, bien que la grammaire soit complètement fausse, à transmettre joliment leur fonctionnement (j’ai des roues e-motion, avec un moteur auxiliaire comme dans les vélos électriques). Après cette explication, il m’a offert un verre de jus de fruit. Délicieux. Et j’ai parlé de mon pèlerinage du mieux que j’ai pu. Puis j’ai remercié, j’ai dit au revoir et j’ai retraversé le marché. Malheureusement, il a continué à traîner dans le coin et j’ai commencé à m’agiter avec lui, il a même fini par marcher avec moi jusqu’à la voiture. Il a dit toutes sortes de choses que je n’ai pas comprises (il parlait trop vite). J’ai essayé de me débarrasser de lui mais lorsque je me suis assise, il s’est mis sur le pas de ma porte et m’a demandé un baiser. Il pouvait oublier ça, alors j’ai dit “non !”, et j’ai encore dit que j’allais partir, j’ai démarré le moteur et j’ai réussi à claquer la porte. Le laissant déçu. J’étais content d’être débarrassé de lui !
On m’a parfois demandé si je ne trouvais pas cela effrayant en tant que femme voyageant seule, à l’exception de cet homme, je n’ai heureusement jamais rencontré de personnes insistantes ou effrayantes. Une fois, j’ai eu un peu peur, il y a quelques années. Je roulais dans la forêt à ce moment-là et à un moment donné, j’ai eu l’impression que quelqu’un m’observait. J’ai regardé autour de moi, je n’ai vu personne et il ne s’est rien passé, c’était juste un sentiment. Jusqu’au soir à l’auberge des pèlerins, où j’ai rencontré 2 autres pèlerins. Ils m’ont dit qu’ils m’avaient vu en chemin, ils se reposaient, à l’abri des regards, dans la forêt, ils n’avaient délibérément rien dit et étaient restés silencieux parce qu’ils ne voulaient pas me faire peur. C’était exactement à cet endroit. donc apparemment je les ai sentis après tout !
En dehors de cela, je ne rencontre volontiers que des personnes sympathiques et amicales.
Maintenant, je suis allongé dans le lit de ma tente au camping d’Evaux-les-Bains. C’est ce que je préfère. Ce sont presque toujours des campings simples, mais pour moi de qualité, et ils sont généralement très bon marché. C’est ce qu’il y a de mieux et si la qualité est un peu moindre, je le prends pour acquis. Celui-ci, d’ailleurs, est bon et propre mais celui d’hier l’était moins (il n’y avait que 3 toilettes françaises à “trous” et 1 normale tellement sale qu’on avait envie de s’y suspendre).
Demain matin, je pourrai aller à l’église dans ce village et je continuerai à regarder par ici. C’est un village qui a beaucoup d’histoire. Nous en reparlerons demain.
En outre, je compte également atteindre Rocamadour demain.
Après cela (lundi je pense), je dois me rendre à Le-Puy-en-Velay. J’espère trouver quelqu’un avec qui je pourrai me rendre à Le-Puy-en-Velay, mais il est fort probable que je doive prendre le bus et/ou le train. Ce sera un autre défi car il n’y a pas de bus/train direct et les changements sont nombreux. (Si quelqu’un connaît un moyen facile de faire ce voyage, je serais ravi de l’entendre).
Salutations,
Pèlerin en fauteuil roulant
voyage aller, jour 4, aller à l’église
augustus 21, 2022 door rolstoelpelgrim
Après m’être réveillé tôt au camping d’Evaux-les-Bains, j’ai pris mon temps. Je voulais aller à l’église ce dimanche et j’avais vu que l’église catholique avait une messe à 11 heures. Je voulais partir un peu plus tôt pour pouvoir jeter un coup d’œil. Comme vous pouvez le voir d’après le nom du lieu, il y a des sources médicinales ici. Déjà à l’époque romaine, les gens se baignaient ici dans l’eau chaude (60°Celcius j’ai lu) et même aujourd’hui il y a un spa moderne. Des vestiges (peu nombreux) des thermes romains ont été retrouvés, j’ai vérifié.
Puis ce fut l’heure de la célébration. J’étais trop tôt (10h30) mais c’était juste ce qu’il fallait. Il s’est avéré que c’était une fête de “Notre Dame d’Evaux”. Cet événement a été célébré par une procession. Devant, la statue, soulevée par 6 hommes, puis le prêtre et les autres marchaient (roulaient) derrière elle à travers le village. En chemin, il y a eu plusieurs arrêts et puis le prêtre a dit quelque chose, ce qu’il a dit je ne le sais pas car mon français est malheureusement trop mauvais. Il y avait aussi des chants, certaines chansons que je connaissais en néerlandais (pour ceux qui sont au courant, je pense qu’il s’agissait de chansons de la communauté Emanuel).
Ensuite, c’était la messe, et bien que mon français ne soit pas bon, j’ai pu la suivre (à part le sermon) parce que j’avais un missel néerlandais et français (livre de missel contenant tout ce qui est dit) sur mon portable.
C’était aussi une belle église, au cours des siècles, les choses ont été changées tout le temps et ces différents styles sont bons à voir.
Puis j’ai continué à rouler. J’ai traversé de très belles régions, il y avait de plus en plus de rochers et de belles rivières. Il y avait beaucoup de belles vaches avec des cornes dans le pré aujourd’hui, sympa !
Maintenant, je campe à Rocamadour. J’ai prévu un endroit sûr pour ma voiture, ce qui est très bien.
Cela fait quelques jours que je me demande comment résoudre ce problème en termes de transport de Rocamadour à mon point de départ. Les transports publics entre Rocamadour et Le-Puy-en-Velay sont plutôt lourds. Au moins 4 changements.
J’avais lancé un appel sur facebook il y a quelques jours sur une page pour les Néerlandais en France pour voir si quelqu’un pouvait aider, mais malheureusement il est resté silencieux. Jusqu’à ce soir, où j’ai reçu un message. Demain matin, on viendra me chercher à 11 heures et on m’emmènera en voiture au Le-Puy-en-Velay ! C’est un tel soulagement ! Un autre problème résolu !
Donc demain, encore un jour de voyage et après-demain, je vais vraiment commencer ! J’ai hâte de rouler !
Salutations,
Pèlerin en fauteuil roulant
voyage aller, jour 5
augustus 22, 2022 door rolstoelpelgrim
Hier soir, j’ai heureusement reçu la bonne nouvelle que je pouvais faire la route, quel soulagement !
Hier soir, j’ai trié toutes les affaires que j’avais apportées avec moi, certaines pour le pèlerinage et d’autres pour rester dans la voiture. J’avais emporté des vêtements et des médicaments supplémentaires pour le voyage aller/retour et cela pourrait rester derrière, ainsi que d’autres choses dont je n’ai pas besoin en chemin et des choses pour lesquelles j’avais des doutes et que j’avais initialement emballées mais dont je pense pouvoir me passer.
Le matin, j’ai conduit 200 mètres jusqu’à l’endroit où je me gare pendant mon voyage. J’avais convenu avec un propriétaire d’hôtel néerlandais qu’il garderait un œil sur les choses, une bonne idée.
A 11 heures, mon ascenseur est venu me chercher. Il parcourt cette distance énorme spécialement pour moi, et même plus loin, car il n’habite pas non plus à Rocamadour mais beaucoup plus loin.
Pour le déjeuner, j’ai également eu droit à une gâterie. Il nous a fallu plus de 5 heures pour parcourir les quelque 250 km, les petites routes françaises ne se conduisent pas aussi vite. Mais c’était un bon trajet, avec de beaux paysages et quelques châteaux dans les montagnes. Sur le chemin, nous avons eu une conversation agréable sur mes pèlerinages et les siens, ce qui était amusant.
Si spécial qu’il voulait faire ça pour moi. (Si vous lisez ceci, merci beaucoup !)
Maintenant je suis au camping du Puy-en-Velay. La tente est montée et je suis sur le point de m’allonger et d’espérer dormir tôt.
Demain, ça commence vraiment !
Salutations,
Pèlerin en fauteuil roulant
Pèlerinage jour 1
augustus 23, 2022 door rolstoelpelgrim
Le Puy-en-Velay – Bains
+/- 14 km
Laagste punt 614m
Hoogste punt: 1039m
Aujourd’hui est le premier vrai jour de mon pèlerinage.
Après avoir tout emballé et quitté le camping, j’ai d’abord voulu obtenir un timbre. Pour cela, je me suis rendu à l’office du tourisme. C’est là que j’ai eu mon premier timbre ! C’est alors que ça commence vraiment !
J’avais déjà vu qu’aujourd’hui allait être une journée difficile, une montée très raide, pas seulement pour un moment mais toute la journée en montée.
Toujours au Puy-en-Velay, j’ai d’abord roulé jusqu’à une grande statue de St Jacques (le supérieur).
C’était déjà une montée raide, en partie je devais rouler en arrière car sinon je n’atteindrais pas le sommet. À côté de cette statue, j’ai trouvé d’autres œuvres d’art de pèlerins, des statues de pèlerins et même une traversée de pèlerins.
Après avoir pris une photo, j’ai continué à rouler, en montant la montagne de manière encore plus raide. D’un point de vue, je pouvais voir les 4 points principaux du Puy-en-Velay. La cathédrale, la chapelle Saint-Michuel d’Aiguilhe, la grande statue de Marie à l’Enfant et enfin la statue de Saint Joseph à l’Enfant. Ce dernier est celui, un peu plus méconnu, qui se trouve à l’extérieur de la ville.
Puis la montée s’est poursuivie, peu après, la roue de mon fauteuil roulant a commencé à émettre des bips. Cela signifie que ma batterie est presque morte. Normalement, je peux parcourir environ 25 km avec un jeu de piles, mais là, je n’avais parcouru que 2 km, en montée, et il m’avait fallu environ 2 heures pour parcourir ces 2 km ! La pente moyenne était de plus de 10 % !
Heureusement, j’avais des piles de rechange, 3 jeux au total.
Mais il y avait 14 km jusqu’au camping le plus proche, et je commençais à me demander si j’allais y arriver.
Avec le deuxième jeu de batteries dans mes roues, j’ai continué à rouler. Très vite, je suis arrivé sur un chemin de terre, ce qui n’était pas tout à fait ce que j’avais prévu. Je continue à rouler, en évitant les gros rochers et les bosses. Là aussi, on monte, mais heureusement moins que sur la première partie de l’itinéraire, et après quelques heures, la pente devient de moins en moins forte. De temps en temps, des pèlerins passaient, c’était raide pour eux aussi mais ils ont réussi à monter plus facilement que moi. Deux pèlerins du nord de la France pique-niquaient et m’ont invité à entrer, on m’a donné du pain avec du fromage, des tomates de leur propre jardin, du thé et quand nous nous sommes dit au revoir, on m’a donné une pomme de leur propre récolte pour la route. Délicieux !
Après le pique-nique, la route goudronnée était aussi bientôt en vue et bien que je roulais toujours en montée, c’était moins raide. Pourtant, même le deuxième jeu de piles s’est épuisé plus vite que prévu et je l’ai échangé contre le troisième jeu. Heureusement, la route n’a fait que monter un peu et n’était pas aussi extrêmement raide qu’au début. En chemin, je me suis arrêté brièvement dans une petite église, puis au supermarché pour acheter du pain, du fromage et des fruits. Puis j’ai roulé jusqu’au camping. Heureusement, mon troisième jeu de batteries m’a permis d’arriver là où je devais être.
Le camping près de Bains avait heureusement de la place pour ma tente et une prise de courant. Le camping se trouve dans une sorte de grande cour d’une ferme biologique et, outre le camping, il offre d’autres possibilités comme une cabane dans les arbres et une serre transformée en maison où l’on peut observer les étoiles la nuit.
Mon fauteuil roulant est en train de se recharger, ce soir je vais devoir me réveiller une fois de plus pour changer les batteries mais si tout va bien, tout sera à nouveau plein demain !
Il est temps d’aller dormir, mon corps a travaillé (trop) dur et demain est un autre jour avec beaucoup d’escalade.
Salutations,
Pèlerin en fauteuil roulant
Pèlerinage jour 2
augustus 24, 2022 door rolstoelpelgrim
Bains – Monistrol d’Allier
Afstand 17,6
Laagste punt 597
hoogste punt 1136m
Aujourd’hui, c’était une très belle journée de pèlerinage.
Bien que la première partie de ma randonnée soit en montée, elle n’était pas aussi extrêmement raide qu’hier. Donc ce n’était pas si mal.
Déjà après environ 2 kilomètres, je suis arrivé à une chapelle, la Chapelle Roch-de-Montbonnet, une belle chapelle. Le prêtre était présent et j’ai obtenu un nouveau tampon dans mon passeport de pèlerin.
Ici, j’ai également rencontré 3 pèlerins allemands que j’avais aussi croisés hier en remontant la pente.
Après une discussion, j’ai continué mon chemin. Des montées au début, mais heureusement aussi des descentes à un moment donné !
Dans le village de Saint Privat d’Allier, j’ai grimpé une autre pente raide, cette fois non pas parce que j’y étais obligé mais parce que je voulais jeter un coup d’oeil au château, à l’église et à la vue. Une très belle et vieille église, un château (dont je n’ai malheureusement pu voir qu’une partie car il est privé) et une vue magnifique ! L’escalade peut toujours être difficile mais la récompense d’une vue magnifique est (presque) toujours là !
Après avoir fini de regarder, j’ai roulé vers le bas. Quand j’ai roulé vers le bas, les Allemands sont arrivés. Heureux de se rencontrer à nouveau.
Ensuite, je suis passé devant un mini supermarché, heureusement, je suis rentré et après les courses de base (pain, fromage, fruits/légumes), j’ai été approvisionné pour la journée.
En chemin, j’ai aussi eu la chance de trouver de temps en temps de savoureuses mûres et j’ai également trouvé un autre raisin poussant à l’état sauvage. 2 grappes étaient suspendues à la hauteur que je pouvais atteindre. C’est délicieux !
Puis ça a été rapide, la route descendait assez vite, c’était une bonne chose que je puisse freiner avec mes roues et avec un frein à vélo sur mon guidon. Si je vais plus vite que 12km/h, mes roues se débrayent et il ne reste que le frein du vélo, donc j’essaie toujours de rester en dessous de 10km/h quand je descends une montagne.
Les vues étaient d’une grande beauté alors que je roulais à travers le paysage montagneux. Je suis allé assez souvent à la montagne et j’ai aussi traversé cette région en vacances, mais comme je la traverse beaucoup plus lentement (plutôt qu’en voiture) maintenant, j’ai beaucoup plus de temps pour regarder.
Il faisait très chaud aujourd’hui, bien plus de 30°C. Avant d’atteindre le camping, j’étais déjà en surchauffe. Mais heureusement, le camping se trouve à côté d’une rivière, et j’ai pu m’y rafraîchir. Et après une douche, j’avais retrouvé une température normale.
Le patron du camping m’a aussi donné un timbre. Il m’a également prévenu pour demain, qui est l’une des étapes les plus raides.
Mon fauteuil roulant est déjà remis sur le chargeur, alors demain je serai de nouveau prêt à partir. Aujourd’hui, je n’avais pas utilisé grand-chose de toute façon. Comme j’ai roulé en premier en montée, mes premières batteries se sont vite retrouvées presque vides. Heureusement, lorsque j’étais aux points les plus élevés et que je descendais la pente, ils ont un peu reculé. Et à la fin de la journée, comme j’ai roulé en descente pendant très longtemps, ma batterie était à nouveau presque entièrement chargée.
Je suis donc pratiquement prêt pour l’ascension de demain. Maintenant, je dois me ressourcer, je me couche tôt.
Je remarque que je ne suis pas encore bien entraîné, dans quelques jours ce sera plus facile et j’aurai aussi moins de douleurs musculaires.
Salutations,
Pèlerin en fauteuil roulant
Pèlerinage jour 3
augustus 25, 2022 door rolstoelpelgrimMonistrol d’Allier – Saugues
afstand 19,85km
laagste punt 594m
hoogste punt 1058m
Lorsque je suis sorti de ma tente vers 8 heures, cela a prouvé une fois de plus que je suis un pèlerin tardif. Le champ plein de tentes de pèlerins était complètement vide, il n’y avait que moi qui étais encore là. J’ai donc rapidement chargé mon fauteuil roulant et je suis parti.
Quand je suis arrivé au camping hier, j’avais une belle descente vers le camping, maintenant je devais monter cette partie. Après environ 20 minutes de montée (il fallait 2 minutes pour descendre), j’étais de retour au sommet. Du moins, aussi loin que j’étais hier. En fait, la longue montée raide d’aujourd’hui a vraiment commencé.
Environ 14 km, soit 600 mètres de dénivelé.
J’ai eu des vues magnifiques pendant presque tout le trajet. Je profitais de la nature. L’odeur de la forêt, les papillons sur les fleurs, le bruissement des arbres. Bien que je roule sur une route de 90 km toute la journée, ce n’est pas gênant, ce n’est pas très fréquenté et les voitures roulent bien autour de moi et me font régulièrement des gestes d’encouragement, plusieurs pouces levés passés. Les gens se sont même arrêtés plusieurs fois pour demander s’ils pouvaient aider. Je les ai remerciés poliment mais j’ai indiqué que je voulais rouler moi-même.
Quant à mes batteries, c’était passionnant, après environ 6 km, le premier jeu de batteries était vide, le deuxième jeu a tenu jusqu’à 14 km, puis j’ai pris le troisième jeu et parmi ceux-ci, 1 s’est avéré être vide, apparemment quelque chose a mal tourné avec eux lors de la charge ou défectueux (j’espère le premier).
Donc, les derniers kilomètres (19 km au total), j’ai roulé sur une bonne roue et les restes des autres batteries presque vides (et même en partie sur la bonne roue seulement).
Comme si cela ne suffisait pas, juste avant la descente j’ai entendu un grondement dans le ciel, le tonnerre, quelques instants plus tard les premières gouttes sont également tombées. J’ai rapidement emballé tout ce qui n’était pas censé être mouillé et j’ai roulé calmement sur la seule roue. Heureusement, la douche n’a pas duré très longtemps. Et j’ai même trouvé agréable de me rafraîchir un peu, car il faisait à nouveau très chaud aujourd’hui.
Heureusement, la descente s’est faite environ 2km avant le village (ville), Saugues, où je campe maintenant. Pendant cette descente, mes roues se sont un peu rechargées pour que je puisse arriver jusqu’au camping.
Avant d’aller au camping, j’ai visité l’église. J’y ai également rencontré d’autres pèlerins que j’avais déjà croisés sur le chemin.
Il s’est avéré que c’est également un lieu de pèlerinage ici. Pour Sainte Bénilde qui repose dans l’église.
Je ne connaissais pas ce saint mais ils avaient fait une belle exposition pour montrer une partie de sa vie avec des poupées.
Ils avaient fait un bon travail.
Mon fauteuil roulant est en train de se recharger dans le bloc sanitaire et j’espère que demain toutes les batteries seront à nouveau pleines. Maintenant, je suis allongé dans ma tente et je vais bientôt dormir.
Salutations,,
Pèlerin en fauteuil roulant
Pèlerinage jour 4
augustus 26, 2022 door rolstoelpelgrimSaugues – Chanaleilles
Afstand 15km
Laagste punt: 938m
Hoogste punt: 1142
Je me suis levé à 3 heures du matin la nuit dernière pour changer les piles, puis j’ai dormi assez vite à nouveau. A 7h30, mon alarme a sonné et j’ai dû changer les piles à nouveau. Puis il était aussi temps de faire les bagages. La seule batterie dont j’ai parlé hier semble malheureusement être défectueuse. Lorsqu’elle est chargée, elle a un comportement étrange et, bien que les voyants indiquent qu’elle est pleine, je n’arrive pas à la faire fonctionner. Heureusement, j’ai encore cinq bonnes batteries comme les années précédentes, mais une de plus aurait été appréciée avec toutes les montagnes ici.
Après m’être levé et avoir fait mes bagages, j’ai pris le petit-déjeuner avec les voisins. Hier soir, j’ai planté la tente à côté des mêmes personnes qui m’avaient invité à un pique-nique sur la route il y a quelques jours. C’était encore confortable. C’était leur dernier jour, je ne les rencontrerai donc plus sur la route.
Puis il était temps de partir. Je suis d’abord allé au supermarché, ici aussi il y avait un vrai supermarché, la plupart des villages n’ont pas de magasin ou seulement un coin dans, par exemple, un café ou une boulangerie où les choses les plus nécessaires sont disponibles.
J’ai pu à nouveau faire des réserves de nourriture, donc je suis prêt à partir. Puis j’ai quitté le village et j’ai continué mon chemin.
J’ai reçu un appel en cours de route pour une interview dans AlphenCC / Leids Dagblad. C’était une belle interview et je suis curieux de savoir ce que donnera l’article. Et cette semaine, je suis aussi dans la version papier du Katholiek Nieuwsblad (c’était déjà sur le site web mais maintenant ils voulaient que ce soit aussi dans la version papier du journal).
Aujourd’hui, une journée un peu plus courte, environ 13 km (de mémoire, je n’ai pas le compteur du vélo sous la main), beaucoup de montées mais pas extrêmement raides et quelques descentes occasionnelles. Belle nature, jolis vieux villages/villes et j’ai aussi vu un château.
Le thème de la journée était les vaches, je suis passé devant d’énormes prairies avec des vaches (de différentes races, des vaches françaises et néerlandaises et j’ai même vu un groupe de highlanders écossais) et occasionnellement quelques chevaux. Je suis toujours frappé de voir à quel point ces prairies sont belles ici, beaucoup plus naturelles qu’aux Pays-Bas où presque toutes les prairies sont une pelouse terne. Ici, toutes les prairies ont des arbres, parfois un ruisseau ou un petit lac dans lequel les vaches peuvent se promener. Ils se tiennent aussi souvent là avec toute la famille, vache, veau et taureau. Très agréable à voir.
Le guide (miam miam dodo 2022) disait que dans ce village (le Falzet), près d’une ferme de fromage, il y avait une auberge de pèlerins où l’on pouvait aussi camper. En arrivant sur place (avec le deuxième jeu de piles presque vide), il s’est avéré que ce n’était plus le cas. La ferme de fromage était toujours là. Heureusement, on m’a permis de rester et on m’a attribué un bel emplacement pour ma tente, dans le pré où se trouvaient les vaches. Même si les vaches viennent de partir, pour la traite ou pour la nuit, je ne sais pas, mais si une vache regarde soudainement dans ma tente, je ne dois pas m’alarmer. Je suis un grand amateur d’animaux, alors j’aime être parmi les vaches. Cela me rappelle l’époque où je visitais souvent des fermes et où j’allais dans un lycée agricole. Ma chaise est maintenant aussi en train de se charger dans l’étable où j’ai vu des veaux.
Moi aussi, je suis sur le point de me recharger, sur mon lit. Je vais essayer de dormir une longue nuit. Mes muscles protestent un peu aujourd’hui, en roulant dans les montagnes auxquelles je ne suis pas habitué dans notre petit pays plat, et dans le processus, j’utilise apparemment des muscles que je ne savais pas que j’avais !
Salutations,
Pèlerin en fauteuil roulant
Pèlerinage jour 5
augustus 27, 2022 door rolstoelpelgrimChanaleilles – Saint-Alban-sur-Limagnole
Afstand 25km
Laagste punt: 929m
Hoogste punt: 1305m
Quand je me suis réveillé un peu vers 7 heures, j’ai entendu une vache à côté de moi ! J’ai ouvert la tente mais ça l’a fait sursauter alors elle s’est enfuie. C’est agréable de se réveiller comme ça !
Hier soir, avant de dormir, j’ai aussi jeté un coup d’œil aux vaches dans l’étable et aux veaux dans le pré, c’est si agréable !
Mais oui, bien que j’aime beaucoup les fermes, il était quand même temps de partir.
Le premier village que j’ai visité était Chanaleilles.
Sur le chemin, mon compteur de vélo a commencé à se plaindre, il était trop plein. Je n’avais jamais pensé à sortir de sa mémoire tous les trajets précédents. Normalement, c’est très facile. Je le connecte à mon portable avec un câble, puis je lance l’application et il s’allume tout seul. Je pensais le faire maintenant et puis j’ai reçu un message disant que mon compteur de vélo n’est plus supporté par l’application, trop vieux… (je l’ai depuis 4 ans). Très irritant. Heureusement, j’ai pu vider manuellement une partie de la mémoire mais c’est ennuyeux car maintenant je ne peux pas voir toutes les données sur mon mobile. J’espère qu’il fonctionnera encore à la maison sur l’ordinateur.
Heureusement, après avoir refait de la place, il a pu être remis en marche et j’ai pu continuer. En pente raide dans la montagne.
Dans le village se trouvait une belle église des 11e et 13e siècles que j’ai visitée. Encore une vieille église très agréable. J’étais seul là-bas et j’ai pu m’asseoir et chanter tranquillement pendant un moment. Malheureusement, il y a une grande marche à l’entrée et le fauteuil roulant est resté dehors.
Puis j’ai continué, en descendant un peu la colline, mais malheureusement en la remontant rapidement, ce qui est resté le cas pour une bonne partie du parcours. Les 10 premiers kilomètres sont montés puis descendus. La première batterie en avait assez après 5km et la 2ème était à moitié vide quand je suis arrivé à la source de St Roch. Un saint des pèlerins. On dit que c’est une source de guérison. Après la source, j’ai visité la chapelle de St Roch qui se trouve à 300 mètres sur le même chemin. À l’église, quelqu’un accueillait les pèlerins et j’ai obtenu un tampon pour cela dans mon passeport de pèlerin.
Entre la source et l’église, j’ai également franchi une double frontière. Du département de la Haute Loire, en région Auvergne, à La Lazère, en région Occitanie.
Après avoir passé quelque temps dans l’église, il était temps de passer à autre chose. Le reste du parcours était principalement en descente. Cela m’a donné une chance supplémentaire d’apprécier les beaux paysages, les montagnes, les beaux paysages de nuages, les vaches dans le pré que j’ai non seulement vues mais aussi entendues. Dans presque chaque prairie, une vache sonnait une cloche.
J’ai également vu de nombreux oiseaux de proie aujourd’hui.
Au fur et à mesure que je descendais la pente, les batteries de mon fauteuil roulant se sont remplies au lieu de se vider, ce qui m’a permis de faire la deuxième moitié sans consommation.
Juste avant le camping, j’ai visité l’église de St-Alban sur Limagnole et ensuite le supermarché pour acheter du pain entre autres choses, car demain c’est dimanche et je ne sais pas si je vais réussir à trouver du pain à ce moment-là.
En arrivant au camping, j’ai monté la tente. Puis au bloc sanitaire pour l’électricité. Malheureusement pas de prise de courant… c’était un peu excitant mais heureusement je peux recharger mon fauteuil roulant chez les Anglais de l’autre côté du chemin. Heureusement, ils avaient le bon adaptateur pour mettre une prise néerlandaise dans une prise anglaise.
Puis je me rendormirai dans une minute. Nous continuerons demain.
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Pèlerinage jour 6
augustus 28, 2022 door rolstoelpelgrimSaint-Alban-sur-Limagnole – Aumont Aubrac
Afstand 16km
vrijwel vlak, om en nabij de 920m
Il faisait encore brumeux et froid, j’avais également remarqué ce froid lorsque je suis allé chez mes voisins d’en face au milieu de la nuit pour échanger les batteries de mon fauteuil roulant afin que les deux batteries soient à nouveau chargées. L’une des raisons des nuits froides ici est que je campe à une altitude assez élevée, presque toutes les nuits au-dessus de 1000 mètres. Ce n’est pas si visible ici car les vallées sont souvent hautes aussi, mais la plupart des jours (et des nuits) que je passe entre 900 et 1400 mètres.
Après avoir pris froid, je n’ai malheureusement pas pu me réchauffer correctement, mais malgré cela j’ai bien dormi.Après avoir fait mes bagages, je suis sorti à nouveau, je m’étais heureusement réchauffé et le brouillard s’était également levé. Bientôt, ma route a croisé la route officielle et j’ai immédiatement compris pourquoi je trace mes propres itinéraires. J’ai continué à rouler sur une route très agréable et assez calme. De temps en temps, les voitures qui passent nous saluent, c’est toujours amusant !
Pendant une grande partie de la journée, j’ai roulé à travers les montagnes dans et le long de la forêt. J’ai suivi une petite rivière et ainsi, bien que j’ai roulé parmi les montagnes, j’ai continué à rouler assez plat. Il n’y a que la dernière partie (je pense les 6 derniers kilomètres) que j’ai parcourue en montée.
Ce n’est pas parce que tout n’était pas très difficile que j’ai pu profiter davantage de la beauté naturelle. La belle rivière qui serpente, les fleurs et les plantes, beaucoup de papillons et de lézards.
J’essaie habituellement d’aller à un service religieux le dimanche, mais malheureusement je n’ai pas pu le faire parce que la distance était trop grande et qu’il n’y avait pas de service sur le trajet, ou si tôt que je n’arriverais jamais à temps. Alors à la première église, à Rimreize, j’ai chargé mon fauteuil roulant et j’ai chanté moi-même quelques chants de Taizé. Après une demi-heure, mon fauteuil roulant et moi étions rechargés et nous sommes repartis !
J’ai donc continué à rouler à travers la belle campagne. C’était agréable et facile et même lorsque la pente augmentait, c’était encore gérable.
A Aumont Aubrac, je voulais aller au camping mais j’ai d’abord visité l’église là aussi. C’était aussi une belle église, surtout les vitraux, que j’ai trouvés spéciaux.
J’avais vu qu’il y avait aussi une géocache cachée près de l’église. Bien que je pratique le Geocaching depuis des années, j’ai été moins actif ces dernières années. Mais ce pèlerinage semblait être un bon moment pour chercher à nouveau quelques caches. Le géocaching est une sorte de chasse au trésor, qui consiste à utiliser un code GPS pour trouver l’emplacement d’un trésor souvent bien caché, dont il existe des millions dans le monde. Celui-ci était à l’extérieur près de l’église et heureusement, je l’avais trouvé rapidement.
Puis j’ai roulé jusqu’au camping, avec des batteries qui grincent (encore une fois, quelque chose de différent des pneus qui grincent) je suis arrivé au camping. La charge supplémentaire m’a permis d’atteindre le but avec un seul jeu de piles. Comme ça, je n’aurai pas à me réveiller la nuit pour changer les piles.
En arrivant au camping, j’ai aussi immédiatement vu 2 Belges que j’avais déjà rencontrés deux fois auparavant.
Je me trouve maintenant dans une partie calme du camping, face au bloc sanitaire où mon fauteuil roulant est chargé.
Retour sur demain et maintenant repos.
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Pèlerin en fauteuil roulant
Pèlerinage jour 7
augustus 29, 2022 door rolstoelpelgrimAumont Aubrac – Nasbinals
Afstand 24km
Laagste punt: 1029m
Hoogste punt 1185
Déjà 7 jours de pèlerinage, une semaine sur la route. Jusqu’à présent, la semaine a été magnifique, difficile à cause des montagnes mais aussi très belle justement à cause de cela.
Aujourd’hui, je savais que j’allais rouler une longue étape. Environ 25 km jusqu’au camping le plus proche (qui s’est avéré être plus de 27 km).
J’ai d’abord fait un peu marche arrière pour retrouver ma route. Au passage, je suis passé devant une usine de fabrication de bois. D’un côté de la route, des milliers de troncs d’arbres et de l’autre côté de très grands crayons !
Après avoir roulé environ 5 km, je suis arrivé à la première chapelle. Une jolie petite chapelle, mais toujours accessible aux fauteuils roulants. J’ai aussi immédiatement remarqué à cette chapelle le nombre de pèlerins en chemin. Je n’y ai été (pour ma part) que brièvement, environ 5 minutes) mais j’ai vu au moins 10 pèlerins.
C’est vraiment une grande différence par rapport à ce à quoi je suis habitué. Au cours des cinq années précédentes de roulage, j’ai rencontré à peu près ce montant au total !
Les 10 premiers kilomètres étaient principalement en montée, ensuite c’était assez plat en moyenne, ce qui signifie quelques mètres de montée et ensuite un peu de descente.
Après avoir grimpé, à peu près à mi-chemin, je suis arrivé à nouveau à une église, j’espérais en chemin pouvoir y mettre ma chaise sur le chargeur pour un moment, et quand je suis arrivé, ma chaise indiquait déjà que les batteries étaient presque à plat. Mais l’église avait des marches hautes et il y avait aussi une porte fermée… donc au lieu de recharger, j’ai mis mon deuxième jeu de piles et j’ai mangé quelque chose de mon sac, comme généralement du pain et du fromage et une poignée de cacahuètes. Malheureusement, je n’ai plus de fruits, même si j’ai trouvé quelques mûres et trois myrtilles au total.
C’était régulièrement boisé aujourd’hui. La plupart des forêts ici semblent être constituées de conifères (dont je ne suis pas sûr du type) et de bouleaux blancs. En dehors de la forêt à nouveau, principalement des prairies avec des vaches et occasionnellement un gros taureau.
Ce fut également une très bonne journée pour observer et photographier les oiseaux de proie. Alors j’ai fait ça souvent.
Hier, je vous ai parlé de l’altitude approximative à laquelle je roule ici dans le Massif central. Maintenant, j’ai un compteur de vélo qui indique les mètres d’altitude, mais le long des routes ici, il y a aussi un poteau blanc/jaune tous les kilomètres qui indique aussi l’altitude. Aujourd’hui, elle se situait entre 1150 et 1200 m au-dessus du niveau de la mer.
Lorsque je suis arrivé dans le village où se trouve le camping, j’ai d’abord fait quelques courses (notamment des fruits et légumes). Puis on a roulé vers le camping. J’ai marché un moment avec un pèlerin australien, il avait même un dideridoo attaché à son sac à dos. Juste avant le camping, nos chemins se sont séparés et je me suis rendu au camping.
La tente est montée, le fauteuil roulant sur le chargeur et je suis sur le point de m’endormir. Je suis à nouveau très fatigué. J’ai fini par rouler sur 27km, en fait plus que ce qui est agréable, mais je l’ai fait !
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Pèlerin en fauteuil roulant
Pèlerinage jour 8
augustus 30, 2022 door rolstoelpelgrimNasbinals – Saint-Chély-d’Aubrac
Afstand 17km
Laagste punt: 809m
Hoogste punt: 1341m
Comme on a prédit hier soir qu’il allait pleuvoir dans l’après-midi et la soirée d’aujourd’hui, mon réveil est parti très tôt. Et au lieu de partir entre 9 et 10 heures, mon fauteuil roulant a été facturé pour partir à 8h30. J’ai eu une brève conversation avec un autre pèlerin, puis je suis parti. Mais après environ 100 mètres de conduite, j’ai voulu boire une gorgée et je me suis rendu compte que j’avais complètement oublié que je devais encore remplir les bouteilles d’eau. Heureusement, je n’étais pas loin et, après avoir rempli toutes les bouteilles, j’ai pu prendre la route.
Je devais encore aller à la boulangerie, qui s’est avérée être fermée, mais le petit supermarché où j’étais hier avait du pain frais. J’ai aussi pris une autre carotte et une tomate pour la route.
Après le magasin, j’ai de nouveau rencontré des pèlerins que j’avais déjà rencontrés auparavant et j’ai eu une courte conversation avec eux aussi. Puis je suis parti pour de bon.
J’ai trouvé que c’était une sorte d’expérience de voir toutes sortes de pèlerins. En fait, dans le village où j’avais dormi au camping, il semblait y avoir beaucoup d’autres pèlerins dans des auberges et des hôtels.
Certains portent toutes leurs affaires sur le dos (certains portent de si gros sacs que je me demande vraiment comment ils veulent arriver jusqu’à Santiago avec un tel poids) et d’autres sont à l’opposé de cela, portant un petit sac à dos de jour et attendant près d’une camionnette que je passe parce qu’elle transporte l’énorme valise à roulettes d’hôtel en hôtel. Et puis il y a le pèlerin qui porte ce qui est nécessaire mais pas plus que cela. Mais un pèlerin en fauteuil roulant, je n’en ai pas rencontré d’autre.
Une fois sur la bonne route, j’ai été autorisé à monter jusqu’à l’Aubrac. De 1195m à 1340m sur environ 8km. Heureusement, c’était faisable et la route était calme et bonne. Ce faisant, le temps était nuageux et pas trop chaud. Au col de l’Aubrac, le point culminant, nous sommes passés brièvement et avons pris des fluides et aussi laissé des fluides sur place.
Le paysage de la première moitié était principalement constitué de prairies, on ne trouvait presque pas d’herbe verte, tout était stérile, beaucoup de vaches et de nombreux oiseaux de proie.
Un peu plus loin se trouve Aubrac, un très petit et vieux village avec une grande et spéciale église.
A partir de là, il me restait 11 kilomètres à parcourir. Mais en Aubrac, mes premières batteries étaient presque vides. J’aurais pu changer mais j’espérais durer un peu plus longtemps.
En effet, à partir de ce moment-là, la descente s’est installée. Je n’ai dû freiner (avec le frein sur mon guidon) que pour m’assurer que je n’allais pas trop vite (à 10 km par heure, les roues de mon fauteuil roulant se désactivent et elles freinent normalement automatiquement, quand elles se désactivent tout dépend d’un petit frein sur le guidon).
A l’église de l’Aubrac, j’ai fait le plein pour une heure de plus, et bien que les roues ne soient pas complètement pleines, cela aide à rouler un peu plus loin.
Le long du chemin, c’était immensément beau. Forêt, ruisseaux serpentant dans le paysage, une chute d’eau qui était sur la carte et que je pouvais entendre mais pas voir à travers les arbres (malheureusement), des fleurs et des papillons sur le bord de la route.
Juste avant le camping, j’ai aussi parlé à un couple de Hollandais (enfin, je suppose qu’ils sont un couple, sinon désolé !) et je leur ai raconté mon voyage. Ils venaient également de franchir une étape.
Après ces rencontres, je suis rapidement arrivé au camping. Le temps avait énormément changé, passant du froid jusqu’à midi à la chaleur dans l’après-midi.
Une fois la tente montée, je me suis assis un moment, les pieds dans le ruisseau froid derrière ma tente pour lutter contre la surchauffe. Maintenant aussi, je m’assois là pendant un moment en écrivant. Dans ma tente (au soleil), il fait beaucoup trop chaud. Bien que mon corps ait hâte de s’allonger comme ça.
Juste au moment où j’allais écrire que le temps était resté sec aujourd’hui, j’ai entendu un bang, le tonnerre. J’ai tout juste réussi à ranger mon fauteuil roulant sous la bâche et à me glisser moi-même dans la tente avant que la pluie ne commence à tomber. Maintenant, je peux déjà entendre la pluie se calmer et le tonnerre est aussi plus loin. Mais ça s’est refroidi tout de suite, c’est bien !
Maintenant je peux m’allonger dans ma tente et regarder l’itinéraire de demain. Et ensuite se coucher tôt à nouveau.
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Pèlerin en fauteuil roulant
Pèlerinage jour 9
augustus 31, 2022 door rolstoelpelgrimSaint-Chély-d’Aubrac – Saint-Côme-d’Olt
Afstand 17,6km
Laagste punt: 359m
Hoogste punt: 964m
Je me suis endormi tôt hier soir et me suis réveillé bien avant mon réveil ce matin. Malgré cette bonne nuit, j’étais encore très fatiguée, mais c’est normal après 9 jours. J’ai calmement tout emballé, rempli mes bouteilles d’eau et je suis parti.
Dans le village ( Saint-Chély-d’Aubrac) j’ai vu de nombreux pèlerins repartir avec leur sac à dos de la journée. J’ai d’abord visité l’église, malheureusement avec des marches devant, mais heureusement, elle fonctionne encore. J’ai garé le fauteuil roulant dehors.
J’ai été surpris de m’y trouver seul, enfin presque seul, car le verger était aussi là au début pour arroser toutes les fleurs.
Après la visite de l’église, j’ai roulé jusqu’à la route principale du village.
Quelle ascension, j’ai dû monter à reculons pour pouvoir appliquer assez de force et ne pas basculer. Mais j’y suis arrivé. En arrivant à la route, la montée n’était pas terminée mais elle était beaucoup moins raide et je pouvais simplement rouler en avant. Il y avait aussi la statue d’un pèlerin.
Ensuite, j’ai roulé sur 136 mètres en 5 km environ.
En chemin, j’ai également eu une très belle vue sur le village où j’avais dormi. J’ai remarqué aujourd’hui que, bien que je roule déjà plus bas que ces derniers jours, cela semblait plus haut (le camping d’hier était à 809m et le point le plus haut d’aujourd’hui à 945m). C’était plus rocheux et les vallées étaient soudainement beaucoup plus profondes. J’ai souvent eu de très belles vues. Déjeuner à midi à un point de vue, pain, fromage et une vue magnifique. On ne peut pas faire mieux ! Le long du chemin, je croise régulièrement des cyclistes, qui me saluent tous lorsqu’ils me dépassent, mais cette fois, j’ai eu une brève conversation avec un groupe. Les 13 derniers kilomètres, j’ai roulé en descente. Je n’ai pas eu à rouler lourdement mais j’ai surtout dû faire attention à ne pas aller trop vite et à ralentir, sur une grande partie du parcours il y avait des panneaux indiquant 8 % ! C’était encore très beau, j’ai particulièrement apprécié les vues.
J’ai également visité une petite église sur le chemin, malheureusement encore une fois avec des escaliers, mais cela en valait la peine.
Dans le pré, j’ai croisé une jolie vache avec des jumeaux. La mère était occupée avec ces deux fils.
Maintenant je suis au camping de Saint-Côme-d’Olt, une sacrée descente puisque je suis maintenant à 351 mètres.
Je viens de regarder une partie de pétanque qui se joue beaucoup dans ce camping (et dans le reste de la France). J’ai déjà vu plusieurs groupes qui pratiquaient ce sport français.
Je viens de faire la lessive quotidienne et maintenant je me repose. Et puis au lit tôt, mon corps proteste plus que je ne le voudrais aujourd’hui et je suis très fatiguée. J’espère que si je dors une longue nuit, ça s’améliorera un peu.
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Pèlerinage jour 10
september 1, 2022 door rolstoelpelgrimSaint-Côme-d’Olt – Estaing
Afstand 25km
Laagste punt: 310m
Hoogste punt: 365m
10 jours déjà. Ce matin, nous avons fait nos valises et sommes partis raisonnablement à l’heure.
D’abord à l’église de Saint-Côme-d’Olt. Belle église, et le reste de la ville a également beaucoup de beaux bâtiments anciens.
C’est là que j’ai rencontré les Allemands que j’avais déjà croisés à plusieurs reprises, mais c’était probablement la dernière fois, car c’était leur dernier jour.
De nombreuses personnes qui partent du Puy-en-Velay marchent pendant 10 à 14 jours et rentrent ensuite chez elles. Beaucoup vont jusqu’à Conques, qui est à quelques jours de route d’ici.
Après l’église, j’ai continué à rouler, via la D987, que je suivais depuis des jours, mais la route était soudain beaucoup plus fréquentée, désagréablement encombrée de gros camions. La vue sur la rivière le Lot était belle, malheureusement peu de photos de cette partie car le trafic était très dense.
J’ai roulé jusqu’à un grand supermarché, où j’ai réussi à réapprovisionner mon stock de nourriture longue durée et de fruits. J’ai toujours des aliments faciles à consommer avec moi pour les cas où j’aurais soudainement besoin de calories pour, par exemple, une escalade difficile. J’aime toujours avoir en stock des barres de muesli et du pâté de fruits et après 10 jours, j’en avais fini. Maintenant, tout s’est reconstitué. Souvent, je ne parviens pas à faire de grands achats ici, car il y a souvent plusieurs jours où je ne rencontre que des mini-boutiques, comme une boulangerie et d’autres produits de base indispensables.
Quand il y avait un pont, j’ai changé de route, quelques kilomètres plus loin mais une route plus petite. C’était une sacrée amélioration.
De l’autre côté de la route se trouvait une petite église, que j’ai visitée. Mais je n’ai pas pu ouvrir la moitié de la porte, alors je suis entré quand même au lieu de rouler.
Pour les personnes qui peuvent bien marcher, il y avait aussi une chapelle dans la tour. J’ai essayé, mais après quelques marches dans l’escalier étroit de la tour, j’ai décidé de regarder les photos qui y sont accrochées au lieu de monter.
Puis j’ai roulé jusqu’aux toilettes publiques, il y en a régulièrement ici, c’est toujours agréable.
Quand j’ai été rechargé, j’ai continué. Après quelques kilomètres, j’ai traversé à nouveau le Lot, pour revenir à cette route plus fréquentée. Heureusement moins chargé que dans la première partie.
Je me suis arrêté brièvement à Estaing, où le chemin de Saint-Jacques est marqué au sol.
C’est aussi l’endroit où je campe. Un petit endroit sympa. J’ai trouvé le chemin de l’église trop raide, je n’avais plus l’énergie pour le faire.
Cependant, j’ai eu une conversation agréable avec un homme en fauteuil roulant avec un vélo à main. Sur mon parcours et nos chaises. Ma roue avant, son vélo à main et son fauteuil roulant sont de la même marque.
Quand je suis arrivé au camping, il y avait 25 km au compteur et il était déjà 19 heures. Il n’y avait personne et le numéro de téléphone n’a pas été répondu. J’ai ensuite monté ma tente et je suis bien ici. Le fauteuil roulant est à la prise de courant près du bloc sanitaire et je vais bientôt me coucher.
A demain !
Salutations,
Pèlerin en fauteuil roulant
Pèlerinage jour 11
september 2, 2022 door rolstoelpelgrimEstaing – Entraygues-sur-Truyère
Afstand 15km
Laagste punt: 226m
Hoogste punt: 312m
Quel début de journée ! …. Cela n’a pas très bien commencé : en rangeant la tente, un mât a soudainement sauté en deux. Et ça a traversé la toile. Heureusement, seulement à l’endroit où le mât de la tente passe et non là où la tente est censée me garder au sec. Heureusement, il y a un petit kit de réparation avec ma tente et je peux simplement remonter ma tente ce soir et dormir au sec. Et en parlant de rester au sec, juste quand tout était emballé, l’orage a éclaté. Je suis donc resté au camping pendant un moment. Avec les orages, je n’ose pas aller dans les bois ou les champs ouverts. Au moment où je tape ces lignes, je m’abrite sous une grande tente de fête avec mon fauteuil roulant. J’attends que l’orage passe.
Pour les prochains jours, j’ai également modifié mon itinéraire. Je vais poursuivre ma route le long du Lot et m’écarter un peu plus de l’itinéraire officiel que je ne le fais habituellement.
J’ai choisi cet itinéraire car il va continuer à pleuvoir beaucoup dans les jours à venir. Le problème avec la pluie n’est pas tant que je sois mouillé mais surtout que j’ai des arceaux en caoutchouc sur mes roues. Par temps sec, c’est très agréable car cela donne plus d’adhérence, mais lorsqu’ils sont mouillés, ils sont soudainement aussi glissants qu’un miroir, je n’ai pas assez d’adhérence pour monter les collines et, plus dangereux encore, dans les descentes, je n’ai pas assez d’adhérence pour freiner. C’est pourquoi j’ai opté pour une route plus plate.
J’ai écrit le reste après être arrivé au camping.
J’ai fini par partir seulement après 11 heures. Le pire de l’orage était passé.
Il pleuvait encore au début, mais plus tard le ciel s’est ouvert et le temps est même devenu agréable.
En chemin, je suis passé devant une petite chapelle très spéciale. Malheureusement, je n’ai pas pu entrer car la porte était verrouillée mais j’ai pu jeter un coup d’œil à l’intérieur par la fenêtre (sale). Il y avait beaucoup de peintures murales. Plus tard, j’ai lu sur un panneau qu’un artiste réalise des peintures murales dans cette ancienne chapelle au bord du Lot.
Je n’ai pas eu à chercher l’itinéraire aujourd’hui, car je n’ai eu qu’à suivre la rivière. Parfois avec une eau élevée et parfois avec une eau faible. Par conséquent, j’y ai vu des centrales hydroélectriques.
Le paysage était très beau au bord de l’eau, de belles parois rocheuses abruptes, de petits ruisseaux qui se jettent dans le Lot et quelques petites chutes d’eau (et des endroits où il devrait y avoir des chutes d’eau mais qui sont maintenant à sec).
En ce qui concerne les animaux sur le bord de la route, aujourd’hui était différent. D’habitude, je vois beaucoup de papillons, mais ils ont très peu volé aujourd’hui, gênés par la pluie je suppose. Mais ceux qui étaient réellement heureux de la pluie étaient les énormes escargots qui peuplaient désormais les bords de route. Si j’étais français, je les mangerais avec du beurre aux herbes, mais étant hollandais, je les ai laissés à la verge !
Lorsque je suis arrivé à Entraygues-sur-Truyère, j’ai d’abord acheté du pain, puis je me suis rendu au camping. Entre-temps, j’ai également passé une autre chapelle fermée. Je crois que c’est le premier jour de mon pèlerinage où je ne suis pas entré dans une église.
Je suis maintenant de retour au camping et ma tente est remontée. Heureusement, j’ai réussi à réparer ces mâts de tente. Bien que j’ai trouvé assez excitant de mettre de la tension sur eux, mais ça s’est bien passé.
Je peux laisser mon fauteuil roulant ici pendant la nuit dans une sorte de salon, ce qui est encore agréable.
Heureusement, je me sens aussi de nouveau mieux que ces derniers jours. Bien que la journée ait commencé difficilement, elle s’est bien terminée.
Et avant que j’oublie, j’ai fait l’objet d’une interview sur le site du Leids Dagblad. L’interview peut être lue ici.
Les entretiens précédents peuvent également y être trouvés.
Salutations,Pèlerin en fauteuil roulant
Pèlerinage jour 12
september 3, 2022 door rolstoelpelgrimEntraygues-sur-Truyère – Cassaniouze
Afstand 23,7km
Laagste punt 204m
Hoogste punt 250m
Hier soir, j’avais réglé mon réveil une demi-heure plus tard car, selon les prévisions météorologiques, je ne pourrais de toute façon pas partir avant 10 heures à cause de la pluie. Il était également prévu qu’il pleuve une grande partie de la nuit. Mais il s’est avéré que c’était faux. Ma tente était sèche ce matin et il n’a pas plu une seule goutte aujourd’hui non plus. Quelques fois, cependant, le ciel était sombre et la pluie est peut-être tombée un peu plus loin. Mais de cette façon, j’ai dormi un peu plus longtemps !
En partant ce matin, j’ai pris un petit pont médiéval. Ma navigation indiquait que je ne pouvais pas la traverser, mais au camping, j’avais entendu dire que c’était possible, et ça l’était. Il y avait bien un panneau indiquant que les cyclistes n’étaient pas autorisés à la traverser, mais il n’y avait rien concernant un fauteuil roulant, alors j’ai roulé de l’autre côté. Comme il n’y avait pas de barrières sur le côté, j’avais une vue parfaite sur le fleuve.
De ce côté de la rivière, j’ai d’abord visité l’église. Il était facile d’y entrer car il y avait une entrée spéciale pour les fauteuils roulants. Il y avait deux femmes qui faisaient de belles compositions florales pour le service religieux de demain.
Puis j’ai continué.
Le camping se trouve à un embranchement de la rivière. Cela a rendu difficile l’accès à l’itinéraire car il n’y a pas de ponts partout. J’étais à 2 ponts et presque 4km plus loin avant de passer le camping uniquement sur le côté droit de l’eau (l’autre côté). Ce 2ème pont était également un pont médiéval, très beau. Il y avait autrefois des tours, mais elles ont disparu avec le temps.
Le reste de la journée, j’ai roulé le long de la rivière Lot. Parfois, il s’écoule rapidement, parfois il ondule doucement. C’est très beau ici.
Beaucoup de belles roches accidentées, de fleurs et d’insectes colorés. La route sur laquelle je roulais n’était qu’une route D où circulaient des voitures, mais il y en avait très peu. Peut-être une moyenne de 2-3 voitures/vélos par heure et un cycliste occasionnel. La plupart du temps, il n’y avait personne. C’est ce que je préfère, être seul dans la nature, écouter l’eau de la rivière qui coule et les nombreux petits oiseaux.
En chemin, j’ai également apprécié les fruits que j’ai trouvés, cette fois une belle pomme et à nouveau beaucoup de mûres.
Dans un village sur le chemin, Viellevie, j’ai vu un beau château avec une jolie petite église à côté. Je n’arrivais pas à passer la porte et je n’arrivais pas à ouvrir l’autre moitié de la porte. Après avoir essayé pendant un certain temps, une femme est venue à mon secours et a réussi à ouvrir la deuxième moitié, de sorte que je pouvais encore voir l’église depuis mon fauteuil roulant.
Après plus de 23 km, je suis arrivé au camping. Avec un propriétaire néerlandais. En fait, elle est originaire du même endroit où je vis. La plupart des clients du camping sont également néerlandais.
Demain, je vais aller à Conques, une courte étape car je veux visiter la ville.
On en reparlera demain.
Salutations,
Pèlerin en fauteuil roulant
Pèlerinage jour 13
september 4, 2022 door rolstoelpelgrim
Cassaniouze – Conques
Afstand 12,73km
Laagste punt 205m
Hoogste punt 298m
Je m’étais levé tôt et un peu après 8 heures, j’étais sur le terrain.
C’était dimanche et je voulais aller à l’église. Comme il n’y en avait pas près du camping et sur la route, je suis parti tôt pour pouvoir arriver à l’église de Conques à 11 heures.
Après quelques kilomètres, j’ai traversé la rivière Lot et suivi un ruisseau plus petit.
Les 7 premiers kilomètres étaient relativement plats, ce qui m’a permis de profiter du paysage et de la belle lumière du soleil matinal qui commençait tout juste à passer au-dessus des montagnes.
Le dernier tronçon vers Conques était une sacrée montée, très raide, mais juste assez pour que je n’aie pas à reculer.
Mes batteries n’étaient malheureusement pas complètement pleines et juste avant Conques elles ont cessé de fonctionner, heureusement j’avais un autre jeu. Grâce à cela, j’ai pu gravir la montagne à temps pour arriver à l’église juste avant 11 heures.
J’aurais eu besoin de ces 3 heures de toute façon. Bien qu’il s’agisse d’un parcours de 9 kilomètres, que je fais normalement en 2 heures.
C’était une belle célébration. Le prêtre (et frère du monastère ici) avait déjà entendu parler de moi par d’autres pèlerins que j’avais rencontrés en chemin. Après la célébration, il m’a invité à déjeuner avec des frères et d’autres invités.
Un délicieux déjeuner. Tout a commencé par des snacks frits et quelques boissons dans le jardin. Puis nous sommes allés au réfectoire (salle à manger) pour le déjeuner. En entrée, nous avons eu une tarte salée, le plat principal était une sorte de purée de pommes de terre et un morceau de poulet de notre choix, puis c’était l’heure du fromage, 5 morceaux de fromage différents avec du pain, et enfin un petit gâteau aux fruits pour le dessert.
Quelques heures plus tard, je suis encore pleine ! Mais c’était savoureux !
On m’a également demandé où j’allais dormir. J’ai demandé ce qui était possible ici en termes d’accessibilité et il a été décidé que j’aurais ma propre chambre. En effet, les dortoirs pour les pèlerins se trouvent à l’étage. Cependant, j’ai dû attendre un moment car ma chambre devait encore être préparée.
Donc, juste à ce moment-là, j’ai regardé la ville, très belle et de nombreuses boutiques d’artistes locaux.
Puis j’ai entendu des gens me dire qu’il y avait un concert dans l’église. C’est là que je suis allé. Une belle performance d’un pianiste et d’un clarinettiste jouant des pièces classiques.
Après le concert, je suis retourné à mon lieu de sommeil, la chambre était prête mais avec mon gros fauteuil roulant je ne pouvais pas y entrer, mais ce n’était pas un problème, la chambre venait d’être refaite pour moi ! Bureau contre un autre mur, table de chevet disparue, lit contre le mur. Et alors je pourrais entrer dans la pièce. Quel bon service !
Maintenant, je me repose sur mon lit pendant un certain temps. À 20 h 30, j’irai à l’église pour les complies (c’est le nom de la prière de nuit telle qu’elle est pratiquée dans les monastères, autrefois au milieu de la nuit, maintenant souvent le soir), puis je dormirai.
Et encore demain.
Salutations,
Pèlerin en fauteuil roulant
Pèlerinage jour 14
september 5, 2022 door rolstoelpelgrim
Conques – Flagnac
Afstand 26,27
Laagste punt 190m
Hoogstepunt 298m
La nuit dernière, j’ai écrit sur le fait d’aller à Compline (prière nocturne pour les monastiques). Cela a donné lieu à une soirée extraordinairement belle, plus que prévu. Alors d’abord les Complies. C’était en français, mais dans les monastères du monde entier, les mêmes prières sont récitées tout au long de la journée, la prière de la marée. Auparavant, le seul moyen de participer à la prière était de consulter un livre de prières très épais dans lequel il fallait chercher des chants et des prières différents selon les jours. Heureusement, depuis quelques années, il y a aussi l’application Tide, et ainsi je pouvais facilement (et légèrement) prier les prières en français (tout le monde les recevait sur un morceau de papier) mais voir la traduction dans l’application néerlandaise. Après tout, j’aime savoir ce que je prie. Après cette prière nocturne, tout le monde a reçu la bénédiction des pèlerins et un évangile de Matthieu (partie de la Bible sur la vie de Jésus) a été distribué à chacun.
Puis tous les pèlerins se sont rendus à l’avant de l’église, à l’extérieur, près de la porte d’entrée. Je me suis retourné pendant un moment car je ne peux pas entrer par l’entrée principale à cause des marches, mais il y a une bonne porte latérale par laquelle je pourrais passer. Ici, un prêtre (qui vit dans un monastère) m’a expliqué ce que signifiaient les images au-dessus de la porte. Malheureusement, mon français était insuffisant pour tout suivre, mais tous les pèlerins écoutaient attentivement et riaient régulièrement, ce qui signifie que l’histoire devait être racontée de manière attrayante et humoristique. C’était incroyable ! Non seulement le prêtre qui jouait de l’orgue pouvait très bien le faire, mais l’éclairage de l’église se joignait également à lui. Parfois, il faisait presque nuit, surtout pendant les parties calmes de la musique, mais pendant les morceaux plus intenses, plus de lumières s’allumaient (dans certaines parties de l’église ou partout). La musique était très variée, de la musique d’église grégorienne, de la musique populaire, de la musique médiévale comme les greensleeves, de la musique Taizé et de la musique que je ne connaissais pas mais qui semblait très impressionnante. J’ai également discuté un moment avec le Fleming que j’avais rencontré à plusieurs reprises auparavant. Je ne me suis pas couché avant 23 heures, mais comme tout avait été si impressionnant, il m’a fallu attendre minuit pour trouver le sommeil.
Bien que mon réveil ait sonné à 6h30, j’ai plutôt bien dormi. J’ai d’abord fait mes bagages, puis je suis allé au petit-déjeuner où de nombreux pèlerins étaient déjà présents. Un vrai petit-déjeuner français avec du pain, de la confiture et du café, du thé ou du lait chocolaté. Pour beaucoup, Conques était la dernière étape de cette année ou juste le début. Certains, comme moi, continuent pendant un certain temps, quelques jours ou quelques mois. C’est agréable d’entendre ce que les gens vont faire et beaucoup sont aussi venus me demander où je vais. Il a donné lieu à de belles conversations et à des regards surpris.
En parlant de regards surpris, je me demande parfois si je peux conduire ici en toute sécurité. Pas pour moi mais pour les automobilistes. Lorsque certains me dépassent, ils ouvrent la bouche de surprise et regardent mon fauteuil roulant avec étonnement, gardant les yeux sur moi (ou sur mon siège) au lieu de regarder la route ! Comme s’ils n’avaient jamais vu un fauteuil roulant auparavant ! (Il m’arrive aussi de me demander où sont tous les handicapés français. Aux Pays-Bas, je vois régulièrement des chaises roulantes ou des scooters de mobilité, mais ici, c’est vraiment une exception).
Vers 8 heures du matin, j’ai pensé qu’il était temps de partir, je suis allé à l’église pendant un court moment.
Après ça, j’ai continué. Eh bien oui, plus loin… En fait, j’ai fait marche arrière, jusqu’à la rivière Lot. L’itinéraire pédestre officiel est trop compliqué/impossible. Malheureusement, nous avons dû renoncer à certains éléments de l’itinéraire.
En arrivant à la rivière, j’ai vraiment recommencé à avancer. Le paysage était à nouveau très beau. Ce matin en particulier, j’ai apprécié le paysage et il y avait aussi de nouveau beaucoup de papillons. De temps en temps, il y avait un petit village et quelques châteaux. Et un bel écureuil rouge a traversé la route devant mon fauteuil roulant et, sur le bas-côté, il a attendu que je prenne une photo. Puis il a grimpé rapidement à l’arbre.
J’ai trouvé et obtenu beaucoup de fruits aujourd’hui, délicieux ! J’ai trouvé de délicieuses figues (on ne les trouve pas aussi sucrées aux Pays-Bas), des mûres et des pommes et j’ai également obtenu une pomme et 2 pêches d’un Français avec qui j’ai discuté. Fraîchement cueillis sur son arbre ! Récemment, quelqu’un m’a demandé si je mangeais ce fruit comme ça ou si je le lavais d’abord. Le lavage sur la route n’est souvent pas possible, mais je tiens toujours compte de l’endroit où je ramasse les objets. Entre autres choses, toujours plus haut que la hauteur de la flaque d’eau des renards, et dans des endroits où cela a l’air propre, et le fruit lui-même doit aussi avoir l’air bon. C’est ainsi que je procède toujours, et les aliments provenant du magasin ne sont pas du tout clairs sur ce qui leur est arrivé.
En plus de la zone boisée des derniers jours, il y avait maintenant des endroits avec des cultures arables et des serres avec des tomates et des aubergines, entre autres.
Cet après-midi, il a fait très chaud et humide. C’est aussi pourquoi je me suis arrêté un peu plus tôt que je ne l’avais espéré. Je suis maintenant à Flagnac et je voulais en fait aller à Boise-Penchot. La chaleur m’a fait me sentir vraiment mal. J’ai toujours du mal à évacuer ma chaleur, ma tête devient rouge et j’ai l’impression que je suis sur le point d’exploser… même le fait de se rafraîchir au supermarché n’a pas aidé. Bien que maintenant j’ai à nouveau des provisions. Heureusement, je suis maintenant au camping et il n’y a eu qu’un peu de pluie et de tonnerre. L’étouffement le plus intense a maintenant disparu et après avoir pris une douche, je me suis un peu calmé. Demain, une très longue étape (plus de 30 km) sans aucun camping où je pourrais m’arrêter entre les deux. Je veux partir très tôt, en espérant être en route avant le pire de la chaleur. Je vais donc m’endormir si tôt.
Salutations,
Pèlerin en fauteuil roulant
Pèlerinage jour 15
september 6, 2022 door rolstoelpelgrim
Flagnac – Felzins
Afstand 15,6km
Laagste punt 187
Hoogste punt 362
A 5h30 du matin, mon réveil a sonné, heureusement j’avais fait une bonne nuit de sommeil. Il faisait encore nuit quand j’ai récupéré mon fauteuil roulant dans le bloc sanitaire (où il était sur le chargeur) et que je suis allé emballer la tente et tout le reste. Ce n’est que juste avant mon départ que le soleil s’est levé.
En termes de paysage, c’était très varié. Forêt, champs, champs pleins d’arbres à noix (noix et noisettes) et de vaches. Et puis occasionnellement quelques maisons ou un petit village.
Le temps était très variable. Parfois un ciel bleu et ensoleillé, puis des nuages sombres avec le tonnerre qui gronde au loin et quelques gouttes de pluie qui tombent. Il faisait chaud et humide. Heureusement, il faisait beau et frais au début ce matin, mais après 11 heures, ce n’était plus aussi agréable.
Les 10 premiers kilomètres, j’ai roulé sur la montagne. Juste avant la petite chapelle où je me rendais, mon premier jeu de piles était vide.
J’espérais arriver jusqu’à la petite chapelle pour m’y recharger, mais ce ne fut pas le cas. Je savais que j’avais une longue journée de 30 km à parcourir aujourd’hui. Aucun camping n’a pu être trouvé à proximité. Comme j’avais épuisé un jeu après seulement 10 km, une recharge était nécessaire.
Après m’être changé, j’ai roulé jusqu’à la chapelle. J’ai heureusement pu entrer, mais il n’y avait pas de prise de courant. Du moins pas dans un endroit où je pourrais m’approcher suffisamment pour brancher mon chargeur (avec une rallonge).
Nous sommes donc allés à l’église suivante, qui se trouvait tout près, à 270 mètres. Cela semble proche, mais ça ne l’est pas vraiment lorsque la pente est si raide que le retour en arrière est la seule option. Après une montée considérable, j’ai atteint le sommet de l’église. La porte était ouverte (malheureusement avec une marche devant) et à l’intérieur il y avait des objets pour faire quelque chose à boire (café, thé, limonade), des gâteaux et il y avait un tampon avec lequel vous pouviez mettre votre propre tampon dans votre passeport de pèlerin.
Un gâteau et un timbre, tous deux très jolis !
J’ai mis mon fauteuil roulant sur le chargeur dans l’église, après un moment dans l’église je me suis assis dehors. C’était agréable de voir les pèlerins passer devant nous. Certains ont marché tout droit, d’autres ont visité l’église et certains ont mangé leur déjeuner sur les bancs devant l’église et ont fait une pause. Le Flamand que j’avais rencontré auparavant est également passé, ainsi que quelques autres personnes que j’avais vues plusieurs fois en chemin.
Beaucoup ont pris leur carnet de route et discuté des endroits où dormir. Ces livrets s’avèrent parfois indiquer différents lieux de sommeil. Y compris ce livret de Fleming. Il s’est avéré que Figeac n’était pas le prochain camping (d’après mon livret et google). Il y en avait un à environ 5 km de l’église. Ces 30 km (environ 20 de plus à partir de ce point) étaient trop loin et le choix a donc été rapidement fait. Une étape pas trop longue aujourd’hui après tout !
J’ai ensuite continué à rouler, principalement à travers des zones agricoles. De courtes montées puis de nouvelles descentes. Je ne connaissais pas l’emplacement exact du camping, je ne le connaissais qu’approximativement (c’est comme ça que sont les adresses françaises dans les hameaux). Heureusement, un homme m’a arrêté alors que je passais devant sa maison, où je devais me trouver. Fleming est là aussi. Avec ma petite tente, je suis dans le jardin de la ferme.
Il y a beaucoup de chevaux ici.
Retour demain,
Salutations,
Pèlerin en fauteuil roulant
Pèlerinage jour 16
september 7, 2022 door rolstoelpelgrim
Felzins – Figeac
afstand 17,8km
Laagste punt 201m
Hoogste punt 383m
Après avoir quitté le camping ce matin, j’ai roulé tranquillement jusqu’au départ de la route officielle. Malheureusement, j’ai vite senti que ça ne roulait pas bien et mon pneu droit s’est avéré être à plat. J’avais déjà eu ce problème auparavant et je pense que c’était dû au temps chaud d’hier. Mes pneus sont toujours gonflés très fort et quand il fait très chaud, l’air se dilate davantage. Pour éviter l’éclatement d’un pneu, la valve laisse échapper de l’air lorsque la pression est trop élevée. Je pense que c’est ce qui s’est passé hier. Quand ça a refroidi la nuit dernière, le pneu était soudainement trop plat quand je suis parti. Heureusement, j’avais une pompe avec moi et après avoir pompé un certain temps, j’ai pu continuer. Heureusement, le pneu est resté dur après ça.
Après avoir pompé, je me suis rapidement retrouvé sur l’itinéraire. Presque toute la journée, j’ai suivi la D2, un itinéraire facile sur une route assez tranquille. De temps en temps, il y avait des signes d’avertissement.
J’ai vite vu une jolie petite chapelle des 13e et 14e siècles. À l’intérieur, il y avait de magnifiques peintures sur les murs et les plafonds. Ici, j’ai aussi trouvé une petite table avec un tampon pour mon passeport de pèlerin.
Régulièrement aujourd’hui, ma route croisait celle d’autres pèlerins. J’en ai également vu beaucoup. J’ai également vu de nombreux cyclistes.
L’étape d’aujourd’hui n’était pas très longue et je suis arrivé à Figeac assez tôt. J’ai décidé de rouler en ville d’abord, puis de revenir au camping.
Je suis d’abord allé à l’église abbatiale. Malheureusement, il n’est pas accessible aux fauteuils roulants. J’ai garé mon fauteuil roulant dans un couloir et je suis entré. Cela en valait la peine car c’était une très belle église.
Sur une petite table, j’ai vu un autre tampon pour mon passeport de pèlerin.
Elle est de plus en plus remplie. Puis je suis sorti à nouveau. En ville, je n’aime pas laisser mon fauteuil roulant sans surveillance de toute façon.
Lorsque je suis arrivé en ville, tous les magasins étaient encore fermés pour la pause déjeuner, mais lentement, entre 14h et 16h, tout s’est ouvert. Il y avait beaucoup de petites boutiques sympathiques, beaucoup de boutiques d’art ou de petites boutiques indépendantes et peu de chaînes. Beaucoup de vieux bâtiments et de ruelles étroites.
Je voulais aussi aller à l’autre église, mais quand j’ai fait la grande montée, il s’est avéré que cette église était fermée.
Il y avait une belle vue, cependant.
Donc j’ai juste redescendu dans le centre ville.
J’y ai acheté une autre baguette pour le dîner (et le petit-déjeuner et le déjeuner de demain) .
Puis j’ai pensé qu’il était temps d’aller au camping.
Aujourd’hui j’ai fait l’itinéraire standard du Puy-en-Velay pour le dernier jour, demain je commencerai avec la variante de l’itinéraire via Rocamadour. Je suis sûr que je rencontrerai moins de gens à ce moment-là, car presque tous les pèlerins que je rencontre empruntent le chemin standard.
Je suis sur le point d’étudier le livret pour savoir où je peux dormir, sur la carte le prochain camping semble trop loin donc j’espère d’autres options (bon marché).
Salutations,
Pèlerin en fauteuil roulant
Figeac – Cardaillac
afstand 14,16km
laagste punt 197m
hoogste punt 388m
Ce matin, avant, pendant et après avoir monté la tente, j’ai parlé à plusieurs personnes du camping. Les Français avec le camping-car à côté de moi, des motards anglais et le Flamand et un de ses amis français. Cet ami français ne marchait pas vers Santiago, il l’avait déjà fait, mais il rentrait chez lui. La plupart des gens s’y rendent à pied et rentrent ensuite chez eux en voiture/bus/train/avion.
J’ai également salué Fleming, et sur le chemin du retour à travers la Belgique, on m’a offert un endroit pour dormir, donc je le verrai probablement plus tard.
Après être parti plus d’une heure plus tard que prévu, j’ai d’abord traversé le centre de Figeac pour me mettre sur la route. C’est bien que maintenant Rocamadour soit aussi sur les panneaux. Tout à coup, c’est passé tout près.
Avant de quitter Figeac, j’ai visité l’église de St Thomas des Carmes, puis j’ai continué.
Il y a eu des montées et des descentes aujourd’hui, surtout beaucoup de montées au début. Cependant, je pouvais voir dans les vallées, donc cela valait la peine de monter.
Ce que j’ai remarqué en chemin, c’est qu’il y a ici beaucoup de maisons avec des tourelles, parfois de vraies vieilles maisons ressemblant à des châteaux et parfois des versions modernes de celles-ci.
Aujourd’hui, j’ai eu beaucoup de chance en termes de fruits, je suis passé devant des pruniers sans propriétaire dont les prunes étaient mûres et également suspendues à la bonne hauteur pour que je puisse les cueillir. Délicieux !
Lorsque je suis entré dans la ville de Cardaillac après avoir roulé pendant environ 15 km, les roues de mon fauteuil roulant (premier jeu de batteries) grinçaient déjà et juste avant l’église, elles se sont arrêtées. Mon fauteuil roulant ne pouvait pas charger à l’intérieur de l’église à cause des escaliers. Mais il s’est avéré qu’il y avait une prise à l’intérieur, juste à côté, et je pouvais atteindre mon fauteuil roulant avec le chargeur et la rallonge exactement pour le recharger. Pendant que j’attendais, j’ai regardé l’église, j’ai particulièrement aimé les vitraux.
À ce moment-là, je ne savais pas vraiment quoi faire. Avec un jeu de batteries, je n’arrivais pas à atteindre le prochain camping à environ 15 km avec une montée raide, et en fait, la recharge prenait trop de temps pour partir ensuite vers ce camping, je n’y arrivais pas avant la nuit. Et en fait, j’étais aussi trop fatigué pour faire 15 km de plus. Le seul problème était qu’il n’y a pas d’endroit abordable pour dormir ici, et même tout ce qui est cher s’est avéré être plein j’ai entendu.
Finalement, j’ai choisi de chercher un lieu de couchage non officiel après avoir chargé mon fauteuil roulant (je suis resté assis à l’église pendant 4 heures). Les gens du village ont aussi dit que je pouvais chercher une place ici, quelque part.
J’ai trouvé des toilettes publiques à cet endroit avec un robinet et à côté un champ herbeux, c’est là que je suis allé planter ma tente. J’avais tout ce dont j’avais besoin ici. La nourriture que j’avais encore, l’électricité facturée à l’église et l’eau et les toilettes ici à proximité.
Maintenant, je suis très fatigué et je suis sur le point de m’endormir.
Salutations,
Pèlerin en fauteuil roulant
Cardaillac – Lacapelle Marival
Afstand 15,7km
Laagste punt 354m
Hoogste punt 566m
J’ai finalement eu une autre bonne et longue nuit. Bien que la cloche de l’église sonne toutes les heures, j’ai dormi profondément dans mon campement non officiel à la périphérie de la ville après les premières sonneries.
La nuit dernière, il a plu presque toute la nuit, heureusement j’avais mis mon fauteuil roulant en sécurité sous la bâche.
Ce matin aussi, il pleuvait encore et j’ai attendu que ça sèche vers 9 heures. Les prévisions météorologiques annonçaient que le temps resterait sec par ailleurs.
Après avoir tout remballé et chargé sur mon fauteuil roulant, j’ai d’abord roulé un peu en arrière, vers le jardin médiéval de Cardaillac. J’ai trouvé que cela valait vraiment la peine. Un beau jardin avec des plantes qui étaient également utilisées au Moyen Âge. Chaque plante portait un nom qui indiquait également à quoi elle servait, par exemple pour être mangée (fruits, légumes, herbes), comme plante médicinale, comme plante tinctoriale, comme parfum, pour fabriquer des vêtements ou des cordes (lin et chanvre), etc.
Bien que je vive en appartement, j’ai aussi un petit jardin où l’on trouve des plantes similaires. J’ai donc beaucoup aimé regarder, et l’année prochaine, le souci de mon jardin proviendra de graines de ce jardin. J’ai également mangé une autre figue délicieusement sucrée provenant du figuier du jardin.
Quand je suis entré dans le jardin, j’étais seul, mais ensuite il est devenu beaucoup plus animé et j’ai décidé de repartir.
Quand je suis parti, le temps était bon, un peu frais mais sec, en montée pendant la première moitié. J’ai roulé à travers la forêt et c’était immensément beau là-bas. Il sentait aussi si bon après la pluie, alors la forêt sent encore plus bon que d’habitude ! Comme il pleuvait, de la vapeur, de la brume et des nuages sont apparus régulièrement, ce qui a donné un aspect féerique à l’ensemble. Surtout dans les belles parties de la forêt avec de petits ruisseaux fumants, cela m’a rappelé le vol de rêve (une attraction dans un parc à thème néerlandais sur les contes de fées), sauf que les fées et les trolls manquaient encore.
Op een gegeven moment begon het te waaien en werd het donker. Al snel voelde ik de eerste druppels… dat was niet voorspeld, na vertrek zou het droog blijven volgens mijn weer app maar niks is zo veranderlijk als het weer!
Van druppels ging het naar een flinke hoosbui. Ik was nog op tijd om mijn regenjas te pakken en mijn handtas in een waterdichte hoes te stoppen, aan de regenbroek kwam ik niet toe, het ging toen al te hard. Gelukkig duurde het niet te lang want terwijl ik met moeite de berg op klom terwijl de rubberen hoepels en mijn handschoentjes steeds glibberige werden door de regen begon ook nog eens mijn wiel te piepen omdat na zo’n 5km bergop rijden de batterij bijna op was. Een batterij wisselen in de regen kan niet, maar gelukkig nam de regen af. Toen ik net een een parkeerplek zag op een open plek stopte de regen. Gelukkig kon ik precies op een droog moment de accu’s wisselen en andere droge handschoenen opzoeken.
Daarna rolde ik door, er viel af en toe nog wel wat regen, maar geen hoosbuien meer, en het weer werd ook steeds beter.
Een paar kilometer verder bergop zag ik mijn 2e set accu’s ook minder worden. Maar ik wist dat er net voor het hoogste punt een kerk zou zijn. Daar wilde ik een paar uur gaan laden zodat ik verder zou kunnen komen. Maar dat liep anders…
De kerk bleek dicht en juist toen begon mijn 2e set accu’s te piepen. Bijna leeg. Met nog zo’n 6km te gaan.
Gelukkig moest ik nog maar een klein stukje bergop, het was spannend of ik het zou redden op die piepende accu, en dat lukte!
Daarna ging ik bergafwaarts, langzaam vulde de accu’s zelfs weer een beetje, precies voldoende om de korte vlakke stukjes en kleine stukjes omhoog tussen de afdalingen te kunnen doen. En zo rolde ik rustig naar beneden. Het bos liet ik met het afdalen ook achter me en ik kwam weer in een gebied met weilanden met koeien, paarden en ezels.
Bij Lacapelle Marival aangekomen was de eerste aanblik een groot kasteel en de kerk. Ik rolde langs het kasteel en bezocht de kerk. Ook zag ik nog een 15eeuwse markthal.À un moment donné, le vent a commencé à souffler et il a fait nuit. Bientôt j’ai senti les premières gouttes… ce n’était pas prévu, après être parti il devait rester sec selon mon application météo mais rien n’est aussi changeant que la météo !
De gouttes en gouttes, on est passé à une forte averse. J’ai encore eu le temps d’attraper mon mackintosh et de mettre mon sac à main dans une housse imperméable, mais je n’ai pas eu le temps de mettre un pantalon de pluie, ça allait déjà trop vite. Heureusement, cela n’a pas duré trop longtemps, car alors que je luttais pour grimper la montagne tandis que les arceaux en caoutchouc et mes gants devenaient de plus en plus glissants à cause de la pluie, ma roue a également commencé à émettre un signal sonore car après environ 5 km de montée, la batterie était faible. On ne peut pas changer une batterie sous la pluie, mais heureusement la pluie s’est calmée. Juste quand j’ai vu une place de parking dans une clairière, la pluie s’est arrêtée. Heureusement, j’ai pu changer les piles et trouver d’autres gants secs exactement au moment où ils étaient secs.
Puis j’ai continué à rouler, il y avait encore des pluies occasionnelles, mais plus d’averses, et le temps s’améliorait également.
Quelques kilomètres plus loin dans la montée, j’ai remarqué que mon deuxième jeu de batteries était également à plat. Mais je savais qu’il y aurait une église juste avant le point culminant. Là, je voulais recharger pendant quelques heures pour pouvoir aller plus loin. Mais cela s’est avéré différent…
L’église était fermée et c’est à ce moment-là que mon deuxième jeu de piles a commencé à sonner. Presque vide. Il reste environ 6 km à parcourir.
Heureusement, il ne me restait plus qu’une courte montée à parcourir, c’était excitant de savoir si j’allais y arriver avec cette batterie qui bipait, et j’y suis arrivé !
Puis j’ai descendu la colline, lentement, les batteries se sont même un peu remplies, juste assez pour faire les petits bouts plats et les petites montées entre les descentes. Et donc j’ai tranquillement descendu la pente. J’ai également laissé la forêt derrière moi en descendant et je suis rentré dans une zone de prairies avec des vaches, des chevaux et des ânes.
En arrivant à Lacapelle Marival, la première vue était un grand château et l’église. Je suis passé devant le château et j’ai visité l’église. J’ai également vu une autre halle de marché du 15ème siècle.
Puis j’ai obtenu un nouveau tampon pour mon passeport de pèlerin à l’office du tourisme. Puis il était temps de rouler vers le camping.
Juste avant le camping, mes roues ont recommencé à grincer, mais j’ai juste assez de puissance pour arriver jusqu’au camping. Je pense que c’est un miracle que je m’en sorte à peine avec ces piles à chaque fois.
Maintenant, mon fauteuil roulant est de nouveau sur le courant, en charge pour demain. Je vais devoir me réveiller ce soir pour un autre échange de batterie afin d’avoir les deux ensembles complètement remplis pour le trajet de demain. Une randonnée un peu plus longue, mais un peu plus en descente qu’en montée. Je vais donc essayer de dormir tôt à nouveau.
Salutations,,Pèlerin en fauteuil roulant
Pèlerinage jour 19
september 10, 2022 door rolstoelpelgrim
Pèlerinage jour 19
september 10, 2022 door rolstoelpelgrimLacapelle Marival – Gramat
Afstand 20,23km
Laagste punt 274m
Hoogste punt 424m
Après avoir fait mes bagages tranquillement, je suis parti.
Il faisait encore un peu frais au début, mais bientôt le soleil a brillé sur mon dos. C’était bien parce que les muscles de mon dos et de mes épaules avaient besoin d’un peu de chaleur. Je remarque que mon corps proteste à nouveau à la fin de cette randonnée, mais la chaleur du soleil a aidé.
Au village d’Anglars, je voulais regarder à l’intérieur de l’église mais elle était fermée. Alors je me suis remis en route.
Lentement, il a fait un peu plus chaud mais heureusement, il n’a pas fait très chaud aujourd’hui, une température agréable de 23 à 25 degrés et pas humide et moite.
Le parcours, surtout la première moitié, était très beau et agréable à rouler, paysages variés, petites routes tranquilles et alternance de descentes et de montées.
Je suis aussi passé devant un champ de tournesols encore en fleurs. La plupart des champs que j’ai rencontrés au cours de ce voyage étaient déjà dénudés et avaient fini de fleurir.
Lorsque je suis arrivé dans le village de Thémines, j’ai voulu jeter un coup d’œil à l’église, mais la pente était très raide. Je ne voulais pas me donner tout ce mal pour découvrir que la porte était fermée. J’ai continué à regarder pendant un moment, mais j’ai décidé de ne pas m’y aventurer.
J’ai continué et parlé à un groupe de randonneurs/pelgrims. Nous leur avons indiqué nos itinéraires. J’ai également mentionné que je me demandais si l’église était ouverte, l’un d’eux est allé vérifier, très gentil car il s’est avéré que c’était une bonne chose que je n’aie pas essayé parce que cette église aussi était fermée.
Puis je me suis remis à rouler. Nous sommes maintenant sur une route un peu plus fréquentée, mais heureusement, c’est encore gérable.
En chemin, j’ai vu de nombreuses noisettes et j’en ai pris quelques-unes avec moi. Je pourrais les manger plus tard.
A Gramat, j’ai visité l’église, qui heureusement était ouverte.
Toute la journée, j’ai eu des doutes sur l’endroit où j’aimerais dormir ce soir. La dernière fois, il y avait peu de choix et je me contentais d’un endroit où dormir, mais ici, il y avait plusieurs options à différentes distances, mais toutes bien situées. J’ai fini par choisir l’avant-dernier endroit pour dormir, après avoir dépassé deux campings précédents. L’endroit où je suis maintenant est une auberge de pèlerins à Gramat. Je dors dans un dortoir mais j’ai cette chambre pour moi tout seul. Il y a 2 autres pèlerins mais ils dorment dans l’autre chambre. Le bâtiment lui-même est raisonnablement accessible mais les dortoirs sont à l’étage, heureusement je peux monter un escalier.
Nous avons également dîné ensemble. C’était agréable.
Maintenant, je vais bientôt dormir. Demain sera le dernier jour, puis j’arriverai à Rocamadour et ce sera encore fini…..
Mais je continuerai à écrire jusqu’à ce que je sois de retour chez moi, et cela prendra du temps.
Salutations,
Pèlerin en fauteuil roulant
Pèlerinage jour 20
september 11, 2022 door rolstoelpelgrim
Gramat -Rocamadour
Afstand 16,96km
Laagste punt 169m
Hoogste punt 340m
Vers 6h30 du matin, mon réveil a sonné. J’avais bien dormi. Je voulais être prêt avant le petit-déjeuner et je me suis directement attelé à cette tâche. C’était assez facile de faire ses bagages avec si peu d’affaires, la tente et les accessoires n’étaient pas utilisés maintenant car je dormais à l’auberge. Le linge que j’avais étendu sur la corde à linge hier était sec et je l’ai ramassé. Juste mon sac de couchage, mes vêtements et quelques autres petites choses dans le sac et puis c’était fait. Un peu après 7 heures, le petit déjeuner était prêt. Petit-déjeuner français savoureux, pain, confiture et un grand bol de thé.
Puis nous sommes tous partis, nous voulions tous aller à la messe à l’église de Rocamadour. Qui a commencé à 11 heures. Il y avait environ 10 kilomètres et j’avais presque 3 heures, donc c’était faisable. Pour reprendre la route, j’ai d’abord roulé un peu en pente raide vers le haut de la montagne, mais rapidement, c’est devenu presque plat et plus tard même en descente.
Il a donc bien roulé. Même si la route semblait assez grande sur la carte, elle n’était pas si mauvaise, et comme c’était dimanche, elle n’était pas non plus bondée de camions. Il a donc bien roulé. En arrivant près de Rocamadour, il y avait une belle vue sur le rocher où Rocamadour est construit.
Après avoir profité de la vue et pris des photos, j’ai continué à rouler, en descendant la pente raide ! La vue était incroyable !
Arrivé à la vieille ville, j’ai franchi la porte et roulé brièvement dans la rue commerçante jusqu’à ce que j’arrive à l’ascenseur, un ascenseur spécial dans la roche.
Arrivé au sommet, j’ai roulé jusqu’à l’église. Il était 10h30, j’étais donc bien à l’heure.
Les personnes accueillant les gens sur le parvis de l’église se sont rapidement approchées de moi. Je savais déjà que je ne pourrais pas entrer dans l’église avec mon (gros) fauteuil roulant, mais ils ont veillé à ce que je puisse le garer en toute sécurité et m’ont aidé à atteindre le sommet. J’ai même lu en ligne quelque part qu’ils portent parfois des personnes à l’étage.
Arrivés à l’église, la messe a rapidement commencé.
A la fin de la messe, les pèlerins venus à pied ont été priés d’avancer, j’y suis allé aussi même si je ne vais pas à pied mais en rollers. Le prêtre a demandé à plusieurs autres personnes si elles étaient venues à pied et d’où, y compris moi. Mais il ne s’attendait pas à la réponse que j’étais en fait non pas à pied mais en fauteuil roulant. Heureusement, il a été approuvé !
Une bénédiction a ensuite été priée et les pèlerins ont reçu une image de la Madone noire de Rocamadour et un pendentif en forme d’insigne de pèlerin médiéval.
Comme tous les pèlerins étaient invités à se rendre à l’avant, j’ai également vu plusieurs pèlerins que j’avais rencontrés en chemin ces dernières semaines. C’est agréable de se voir.
Après la célébration, j’ai parlé à de nombreux pèlerins et à d’autres personnes qui avaient entendu dire dans la célébration que j’étais venu en fauteuil roulant.
Puis je suis retourné dans la cour où j’ai également récupéré mon fauteuil roulant. J’ai regardé un peu plus, j’ai regardé une maquette de Rocamadour, j’ai eu beaucoup de conversations et j’ai pris des photos (et on a pris des photos de moi !). Petit à petit, on s’habitue à ce que les gens veuillent prendre une photo de moi ou prendre une photo avec moi, je ressemble parfois à une célébrité).
Puis il était temps de faire descendre l’ascenseur. Là, nous avons descendu la rue un peu plus, parlé à d’autres personnes et visité quelques boutiques (mais je suis un vrai Hollandais, “regardez, regardez, n’achetez pas !”).
Après la rue commerçante il était temps de se diriger vers le camping, où j’ai roulé en descente ce matin, je n’ai pas osé monter, c’était une route étroite mais très fréquentée, et quand je suis descendu j’avais de la vitesse. Il y a un court tunnel sur la route et il est si étroit qu’on ne peut pas me dépasser. En descente, à une vitesse relativement élevée (10 km par heure), je peux le faire, mais en montée, ma vitesse est peut-être inférieure à 1 km par heure, je ne peux pas faire ça à ces voitures, je provoquerais d’énormes embouteillages. J’ai donc pris la seule autre option, plus courte (800m) mais encore plus raide (montée d’environ 100m).
Quelle énorme montée, et en plein soleil. Tout en arrière, je n’ai pas gardé trace du temps que ça m’a pris mais c’était très long. Centimètre par centimètre, plombé, les mains en haut de la montée pleines d’ampoules, mais j’ai finalement réussi ! Grâce en partie aux personnes avec qui j’ai parlé pendant l’ascension, des personnes qui m’ont encouragé et m’ont interrogé sur mon parcours. En particulier avec un couple de Néerlandais, j’ai parlé pendant longtemps tout en essayant d’avancer (ou en fait de reculer). Les photos de cette ascension suivront bientôt car le mari les a prises et je les recevrai par email plus tard !
Comme vous l’avez peut-être remarqué, je vis très frugalement sur la route, mais j’ai estimé qu’avec mes mains douloureuses et ma tête rouge de chaleur, je méritais quelque chose, alors je me suis offert au sommet de la montagne une délicieuse glace à l’eau citronnée que j’ai mangée à l’ombre ! Charmant ce froid !
Après la glace, j’ai roulé les 3 derniers kilomètres jusqu’au camping.
C’était une belle journée. Maintenant, je suis complètement épuisée, mais j’ai terminé ce beau voyage à nouveau !
Maintenant, je vais d’abord dormir et commencer mon voyage de retour demain.
Salutations,
Pèlerin en fauteuil roulant
Retour Jour 1
september 12, 2022 door rolstoelpelgrimOui, le voyage de retour est arrivé, mais il faudra encore une semaine environ avant que je ne sois réellement à la maison. Je prends mon temps pour rentrer chez moi et je veux encore visiter plusieurs endroits en chemin. Je vais donc continuer à écrire quotidiennement pour le moment.
Ce matin, j’ai fait mes bagages et j’ai quitté le camping. J’ai d’abord roulé jusqu’à l’hôtel où ma voiture était garée. Là, j’ai remercié le propriétaire néerlandais d’avoir gardé un œil sur lui, puis j’ai chargé mon fauteuil roulant et toutes mes autres affaires dans la voiture et j’ai commencé à rouler. J’avais réglé la navigation sur Paray-le-Monial. Ici, demain, je veux rendre visite à des amis rencontrés lors d’un précédent pèlerinage.
Je me suis d’abord rendu au point de vue d’où je pouvais encore voir Rocamadour. Là, j’ai rencontré des personnes que j’avais vues hier pendant la dure montée. Puis j’ai continué à rouler, la première partie du trajet passant toujours par des endroits où j’avais déjà roulé avec le fauteuil roulant. C’est étrange de faire une distance que j’ai parcourue pendant des heures en un temps très court maintenant. Très vite, je me suis retrouvé sur de nouvelles routes. Je conduis toujours par les petites routes, cela prend (beaucoup) plus de temps mais c’est une conduite beaucoup plus agréable et plus belle et je découvre encore beaucoup de paysages de cette façon.
En chemin, j’ai vu des montagnes très étranges, qui se sont avérées être les volcans (morts) de la région Auvergne.
Je voyais aussi régulièrement des châteaux.
En chemin, je me suis arrêté régulièrement. Dans un supermarché pour la nourriture. J’ai également acheté de délicieux fromages de chèvre de Rocamadour et des environs afin de pouvoir les déguster dans les prochains jours ! Au déjeuner, je l’ai déjà délicieusement apprécié !
Je me suis également arrêté dans un magasin de bric-à-brac. Une boutique tenue par un vieil homme fumeur. J’aime toujours voir s’il y a encore un beau trésor à trouver parmi la ferraille, c’est toujours amusant de chercher parmi tous les vieux trucs. Mais cet endroit n’avait vraiment que de la ferraille, cassée, beaucoup de saleté (on pouvait écrire sur beaucoup de choses dans la poussière), de la rouille et ce qui aurait normalement été beau sentait tellement mauvais parce qu’il fumait à l’intérieur que je n’en veux pas chez moi non plus.
Mais bon, c’était un autre arrêt agréable.
Lorsque je suis arrivé au camping municipal et que j’ai monté la tente, la lumière était encore faible, mais la nuit est vite tombée. Encore une fois, j’étais juste à temps. La journée a été longue.
Demain, je continue à l’heure, puis je vais passer un peu de temps à Paray-le-Monial avec les amis et ensuite je continue un peu.
Salutations,
Pèlerin en fauteuil roulant
Retour Jour 2
september 13, 2022 door rolstoelpelgrimCe matin, faire les bagages était beaucoup plus facile. Tout mettre dans la voiture est moins un casse-tête que de tout mettre sur mon fauteuil roulant. Bien qu’après trois semaines, je m’y étais habitué et je savais exactement ce qui allait où. Parce que j’ai été emballé si rapidement, je suis parti beaucoup plus tôt que prévu. Dès 8 heures du matin, j’ai quitté le camping en voiture.
J’ai roulé jusqu’à Paray-le-Monial. Là, j’avais prévu de rencontrer les gens où j’avais accidentellement atterri il y a deux ans, lorsque je cherchais un endroit où dormir parce que le camping était fermé. Une femme en fauteuil roulant qui vit avec son frère handicapé mental. J’aime voir comment ils se complètent. Nous sommes toujours en contact de temps en temps. Très agréable de les revoir et de rattraper le temps perdu dans un mélange d’anglais et de français .
Avec eux, j’ai eu un délicieux déjeuner et je l’ai accompagnée à son travail de bénévole au site de pèlerinage de Paray-le-Monial. Ici, j’ai regardé un autre film sur les origines de ce lieu de pèlerinage. Outre le fait qu’il est intéressant de connaître les origines, j’ai particulièrement apprécié que l’évêque d’Autun, avec qui j’ai séjourné en 2020 parce que j’étais aussi devant un camping fermé à l’époque, ait dit des choses sur le lieu de pèlerinage dans ce film.
Vers 16 heures, nous avons fait nos adieux et j’ai fait un dernier petit tour de la basilique avant de retourner à la voiture.
Hier, quelqu’un m’a demandé si je chargeais/déchargeais toujours le fauteuil roulant à mes arrêts. Cela varie beaucoup, aux arrêts courts où je peux me contenter de moins de 50 mètres ou où je peux m’asseoir régulièrement (par exemple, à l’église où je peux me garer devant la porte, dans des endroits qui ne sont pas accessibles aux fauteuils roulants à cause des escaliers ou pour un arrêt pour le déjeuner ou une photo), je marche souvent, mais aux endroits où je dois aller plus loin, je roule dans le fauteuil roulant. J’ai une voiture avec une petite grue de levage pour mon fauteuil roulant, donc le déchargement n’est pas très difficile.
Après avoir quitté Paray-le-Monial, je suis allé à Taizé, je n’y reste qu’une nuit. Ce soir les prières du soir et demain après les prières du matin, je continuerai.
Ce soir, après la prière du soir, je retrouve l’une des personnes que j’avais rencontrées l’année précédente, il faisait partie de mon groupe à l’époque, un groupe avec lequel je suis toujours en contact de temps en temps. Il vit ici depuis janvier pour faire du bénévolat pendant une période prolongée.
Maintenant, c’est juste avant la prière du soir et je suis assis à Oyak, une sorte de café en plein air où les visiteurs de Taizé se réunissent le soir et où l’on fait de la musique. Mais maintenant, elle est déserte.
J’ai planté ma tente ici, sur l’aire de camping. Avant, je dormais dans une baraque, mais maintenant je préfère la tente.
Demain, je vous en dirai plus sur ce que je vais faire ce soir.
Salutations,
Pèlerin en fauteuil roulant
Retour Jour 3
september 14, 2022 door rolstoelpelgrimJ’ai passé une belle soirée à Taizé hier soir.
D’abord une belle prière du soir, puis une rencontre avec un ami que j’ai connu en 2020.
En plus de cette personne, j’ai également vu d’autres connaissances. J’ai eu une conversation agréable et une promenade du soir. Pour les habitués, il y a un nouveau chemin à travers les champs pour marcher jusqu’à Olinda (l’endroit où se trouvent les familles avec enfants). Une grande amélioration, maintenant les enfants n’ont plus à traverser la route. Après la promenade, je me suis rendu à Oyak (café Taizé) où j’ai eu droit à une glace et à des boissons. Si vous lisez ceci, merci !)
Il était tard avant que j’aille me coucher, plus de minuit.
Le réveil a malheureusement sonné tôt, car je voulais être prêt pour les prières du matin. Le soleil se levait à peine. Un spectacle magnifique.
À 8 heures, tout était de nouveau emballé et je suis allé à la prière du matin. C’était agréable de commencer la journée comme ça.
Après les prières du matin, j’ai voulu prendre le petit-déjeuner, mais j’ai d’abord parlé à une autre personne que j’avais déjà rencontrée à plusieurs reprises. Une femme qui est souvent à Taizé pendant la saison d’été et qui campe ailleurs. Encore une fois, c’était agréable de rattraper le temps perdu, mais le résultat est que je suis arrivé au petit déjeuner un peu en retard. Trop tard, en fait. Les sandwichs étaient déjà terminés. Heureusement, il y avait encore beaucoup de thé Taizé sucré et de barres de chocolat, et heureusement, j’avais encore du pain d’hier dans la voiture, donc ça a marché comme ça.
Après une autre courte visite à la boutique/exposition des poteries et autres objets d’art des frères, il était temps de quitter Taizé.
À part quelques arrêts courts et un arrêt plus long dans un supermarché pour faire des courses (j’aime toujours acheter des produits français pour les manger à la maison plus tard), j’ai conduit toute la journée à travers de magnifiques paysages français et de vieux villages. Ce n’est que vers 19h30 que je suis arrivé au camping de Neufchâteau.
Ceux qui sont attentifs et qui regardent la carte pour voir où je me trouve ont peut-être remarqué que je m’écarte un peu vers l’est. Ce n’est pas un hasard. En fait, juste avant de commencer le voyage de retour, j’ai décidé de ne pas rentrer directement à la maison mais de passer par Düsseldorf.
À partir d’aujourd’hui et jusqu’à samedi, il y a un très grand salon professionnel pour les fauteuils roulants et autres aides aux handicapés, le Rehacare.
Parce que mon fauteuil roulant et surtout mes roues émotionnelles (roues avec assistance électrique) commencent à être vieux et de moins en moins fiables (ce voyage, entre autres, la télécommande des roues est tombée en panne, les batteries ont duré encore moins longtemps et l’une d’elles est complètement cassée et l’autre continue à donner des messages d’erreur avec la charge mais n’est pas encore complètement morte), je dois commencer à chercher quelque chose de nouveau. Mes roues actuelles ne sont plus fabriquées et la nouvelle version n’a plus de batteries remplaçables et a également moins d’autonomie.
Quoi qu’il en soit, je trouve qu’il est très important de savoir ce qui est disponible dans le domaine des aides, car j’utilise également d’autres aides en dehors de mon fauteuil roulant. C’est pourquoi j’ai décidé de me rendre à cette foire et de faire ainsi le détour par Düsseldorf.
Ma tente est montée et j’ai déjà tout fermé parce qu’il pleut et qu’il tonne fort. En tout cas, je remarque que je me dirige de plus en plus vers le nord, heureusement il fait moins chaud. J’aime le fait qu’il fasse plus frais que dans le sud de la France.
C’est si merveilleux de dormir, avec le léger tapotement sur ma tente, je suis sûr que ça va marcher (même si je vais devoir sortir rapidement pour le bloc sanitaire. Avec un peu de chance, entre deux douches !)
Salutations,
Pèlerin en fauteuil roulant
Retour Jour 4
september 16, 2022 door rolstoelpelgrimJ’ai écrit ce blog hier soir, mais comme je campais dans une magnifique région reculée des Ardennes, je n’avais pas d’internet. C’est pourquoi je ne poste ce message que maintenant.
Il a plu toute la nuit, mais heureusement tout dans la tente est resté sec. Ce matin, il pleuvait encore beaucoup, mais entre deux rafales de nuages, j’ai réussi à faire sécher tout ce qui se trouvait dans la voiture, seule la tente est assez mouillée. Je l’ai mis dans un sac étanche, cette fois pour m’assurer que la tente mouillée ne mouille pas toutes les autres affaires.
Après avoir tout emballé, je me suis rendu au village de Domrémy, l’endroit où Jeanne d’Arc est née et a grandi. J’y ai fait un tour (sous la pluie) et j’ai jeté un coup d’œil rapide à sa maison natale de l’extérieur (j’y étais entré il y a plusieurs années). Dans la petite église où Joan a été baptisée, j’ai particulièrement aimé les vitraux qui racontent son histoire.
En chemin, nous avons apprécié le paysage. Le temps est également devenu plus sec au fil de la journée, même s’il y a eu quelques gouttes occasionnelles. J’ai fait plusieurs arrêts de repos en cours de route. Principalement des places de parking en bord de route et un supermarché où j’ai pris de la nourriture.
Après de nombreuses heures de route, j’ai quitté la France en fin d’après-midi et j’ai parcouru un tout petit bout de chemin (quinze minutes tout au plus) à travers le Luxembourg et je suis maintenant dans les Ardennes belges.
J’arriverai à Düsseldorf demain dans l’après-midi. Samedi à la foire. Juste pour ajouter au blog précédent. Je vais à la foire pour voir ce qui est disponible et ce qui convient, mais je ne vais rien acheter.
Je n’ai pas la possibilité d’acheter ma propre voiture. Les aides comme les fauteuils roulants sont très coûteuses, mais aux Pays-Bas, on peut demander une aide à la municipalité. S’il y a une bonne raison de commencer à utiliser une aide particulière, il existe souvent des possibilités de la faire payer (ou de la faire payer par la compagnie d’assurance maladie) (bien qu’il faille parfois beaucoup de travail pour les convaincre que c’est vraiment nécessaire).
Ensuite, j’obtiens généralement l’aide sous forme de prêt. De plus, mon fauteuil roulant actuel n’appartient pas vraiment à moi mais à la municipalité. La municipalité est alors également responsable des réparations. Je ne dois donc pas le payer moi-même (seulement une petite contribution mensuelle, mais cela représente un peu moins de 20 euros, et comme un bon fauteuil roulant avec des roues e-motion coûte des milliers d’euros, ce n’est pas beaucoup). À cet égard, les choses sont bien organisées aux Pays-Bas, surtout si je compare avec de nombreux autres pays comme la France, où l’on reçoit 600 euros du gouvernement et où l’on doit ensuite payer le reste soi-même. Je pense que c’est aussi la raison pour laquelle je vois peu de personnes handicapées françaises dans les rues.
Maintenant, je vais bientôt dormir, demain est un nouveau jour.
Salutations,Pèlerin en fauteuil roulant
Retour Jour 5
september 16, 2022 door rolstoelpelgrimAprès être parti ce matin, j’ai traversé les magnifiques Ardennes en voiture. Quand j’ai fait mes valises, il ne pleuvait heureusement pas. Une fois dans la voiture, il s’est remis à pleuvoir assez rapidement. Après une heure, je suis arrivé à Banneux, un sanctuaire marial en Belgique. Ici, j’ai pris le fauteuil roulant pour une petite promenade autour du terrain. C’est un beau parc, un peu boisé, avec des chapelles ici et là, de petits mais aussi de grands bâtiments. Je suis allé à l’intérieur de deux d’entre eux. Non seulement pour prier, mais aussi pour s’abriter en raison des fortes pluies ! Une chapelle avait un vitrail avec l’image de Jeanne d’Arc, ce qui m’a rappelé la journée d’hier.
Il y avait aussi un chemin de croix et un puits, et beaucoup de statues de Marie. Tout ça à cause des apparitions mariales de 1933.
C’était très calme à Banneux, seules quelques personnes se promenaient. Je suis également venu ici il y a quelques années et c’était beaucoup plus fréquenté à l’époque. Même les magasins et les restaurants autour du parc étaient maintenant presque tous fermés et il n’y avait même pas de messe (seulement s’il y avait des groupes, mais comme il n’y en avait pas, il n’y avait rien).
Après plus d’une heure, j’ai repris la route.
En route pour l’Allemagne, à Düsseldorf pour être précis. Demain, je vais à la foire aux outils là-bas, mais aujourd’hui, j’y ai rencontré mon fils qui était venu ici en flixbus.
Pendant les prochains jours, nous allons camper ensemble, aller à la foire et vérifier quelques autres choses.
Je vais donc continuer à écrire pendant quelques jours encore.
Nous sommes maintenant au camping de Düsseldorf. Nous sommes pratiquement au bord du Rhin, c’est donc un camping assez particulier. Tout ici est préparé pour les inondations. De nombreux bâtiments sont surélevés ou peuvent être facilement retirés, même les armoires électriques sont en hauteur.
Maintenant, je vais rattraper mon fils et me coucher tôt, car demain sera une journée amusante mais difficile.
Salutations,
Pèlerin en fauteuil roulant
Retour jour 6
september 18, 2022 door rolstoelpelgrimVoici enfin mon blog d’hier. J’étais tellement fatigué hier soir que je n’avais plus l’énergie d’écrire.
Après s’être réveillés dans ma tente, nous avons fait nos bagages. Nous voulions en fait rester 2 nuits pour éviter de faire et défaire nos bagages, mais malheureusement, en raison d’une grande fête au camping, cela n’a pas été possible.
Nous avons donc fait nos bagages pour le jour de l’exposition de toute façon.
Malheureusement, nous ne pouvions pas emporter la tente au sec, car il pleuvait sans cesse, alors je l’ai mise dans le coffre, à côté du fauteuil roulant.
Nous avons pris le petit-déjeuner au supermarché, puis nous sommes allés à la foire des soins de santé.
J’y suis déjà allé mais c’est toujours une expérience. Normalement, je ne vois qu’occasionnellement un fauteuil roulant, mais au Rehacare, il y a autant de fauteuils roulants/autres personnes handicapées que de personnes en bonne santé (pour autant qu’elles soient visibles) et/ou qui marchent.
Un très grand nombre de fabricants et de fournisseurs d’appareils du monde entier sont présents, qu’il s’agisse de grandes ou de petites entreprises. Il y avait également de nombreuses entreprises japonaises et coréennes, qui cherchaient des importateurs pour leurs aides souvent très innovantes.
Il y avait beaucoup d’aides ordinaires, familières pour moi, mais aussi des aides très spéciales comme un fauteuil roulant électrique d’équilibre à deux roues (basé sur un segway) qui permet de monter et de descendre des escaliers (je l’ai testé, c’est assez excitant de monter des escaliers en fauteuil roulant ! ), un rollator moderne avec l’impression bleue de Delft (d’une entreprise néerlandaise de Delft), des fauteuils roulants électriques tout-terrain, des scooters de mobilité qui ressemblent plus à une moto cool qu’à une aide, des roues de fauteuil roulant qui facilitent le freinage, des voitures et des adaptations (y compris l’ID Buzz, qui ressemble à un joli bus pour fauteuil roulant pour remplacer la Fiat Panda, si je gagne à nouveau à la loterie. 60 000 euros que je n’ai pas sur l’étagère, malheureusement). Il y avait aussi des petites choses pratiques comme une brosse à dents avec système d’extraction intégré pour les personnes alitées et celles qui ne peuvent rien cracher, des couverts adaptés et d’autres petites aides.
Outre les choses mentionnées, il y avait beaucoup plus à voir. J’ai aussi rencontré d’autres personnes atteintes du trouble Ehlers Danlos. Il est toujours bon de rencontrer d’autres personnes et d’échanger des expériences.
En fin d’après-midi, nous étions un peu inquiets de trouver un nouveau camping et le temps ne semblait pas non plus de bon augure. Nous avons donc finalement pris la décision de rentrer en voiture.
Et c’est ainsi que nous sommes rentrés à la maison vers 22 heures.
C’est pour ça que j’étais si fatigué et que je n’ai plus rien écrit.
C’était agréable de dormir à nouveau dans mon propre lit, même si l’air frais de la tente me manquait aussi. J’ai été absent pendant exactement un mois.
Avant de conclure, je tiens à remercier tous ceux qui nous lisent et surtout ceux qui nous ont répondu par courriel, sur ce site, sur Facebook et sur Instagram. Les réponses ont fait chaud au cœur. Surtout dans les moments difficiles, ces réactions m’ont aidé à continuer et m’ont redonné le courage nécessaire pour atteindre le sommet.
Malheureusement, vous allez devoir manquer mon blog quotidien à partir de maintenant. Bientôt, j’écrirai un autre blog de clôture mais d’abord je vais prendre un bon repos.
Ceux d’entre vous qui se sont inscrits à la lettre d’information sur la page d’accueil seront automatiquement avertis lorsque je publierai à nouveau quelque chose. Si vous ne l’avez pas encore fait, vous pouvez le faire ici.
A bientôt,
Salutations,
Pèlerin en fauteuil roulant
Rétrospective de la voie du Puy-en-Velay naar Rocamadour
le 22 octobre 2022 par wheelchair pilgrim
J’ai enfin eu le temps d’écrire la rétrospective sur le parcours Le-Puy-en-Velay à Rocamadour, le beau voyage passé.
Après le retour à la maison, la vie active habituelle a immédiatement repris avec toutes sortes de rendez-vous que j’avais reportés à cause du pèlerinage. Mais j’ai enfin le blog de conclusion avec tous les chiffres et les faits comme les lieux, les distances, les coûts, les hauts et les bas et je termine par une rétrospective de ce pèlerinage.
Mais d’abord, permettez-moi de dire ceci : j’ai mis tous les blogs de cette année dans un ordre chronologique sur cette page .
Au cours de mon pèlerinage, on m’a demandé s’il était possible de voir les photos en plus grand format. C’est ce que j’ai fait sur cette page également, il suffit de cliquer sur la photo que vous voulez voir et elle s’agrandit.
J’ai également ajouté des cartes de l’itinéraire.
Cela vaut la peine de jeter un coup d’œil ! (Malheureusement pas encore en anglais et en français mais cela aussi viendra bientôt !)
Je vais d’abord commencer par toutes les infos du dernier voyage :
Lieux et distances
Jour 1 Le Puy-en-Velay à Bains Distance : +/- 14 km
Jour 2 Bains – Monistrol d’Allier Distance 17.6
Jour 3 Monistrol d’Allier – Saugues distance 19,85
Jour 4 Saugues – Chanaleilles Distance 15km
Jour 5 Chanaleilles – Saint-Alban-sur-Limagnole Distance 25km
Jour 6 Saint-Alban-sur-Limagnole – Aumont Aubrac Distance 16km
Jour 7 Aumont Aubrac – Nasbinals Distance 24km
Jour 8 Nasbinals – Saint-Chély-d’Aubrac Distance 17km
Jour 9 Saint-Chély-d’Aubrac – Saint-Côme-d’Olt Distance 17,6km
Jour 10 Saint-Côme-d’Olt – Estaing Distance 25km
Jour 11 Estaing – Entraygues-sur-Truyère Distance 15km
Jour 12 Entraygues-sur-Truyère – Cassaniouze Distance 23,7km
Jour 13 Cassaniouze – Conques Distance 12,73km
Jour 14 Conques – Flagnac Distance 26,27km
Jour 15 Flagnac – Felzins Distance 15,6km
Jour 16 Felzins – Figeac Distance 17,8km
Jour 17 Figeac – Cardaillac Distance 14,16
Jour 18 Cardaillac – Lacapelle Marival Distance 15,7km
Jour 19 Lacapelle Marival – Gramat Distance 20,23km
Jour 20 Gramat -Rocamadour Distance 16,96km
Total : 369,2 km parcourus en 20 jours
Roulé une moyenne de 18,46 km par jour
Conclusion, au final, on a quand même roulé sur une distance moyenne raisonnable. D’autant plus que j’ai pas mal grimpé dans le massif central, mes distances n’étaient souvent pas très longues.
Le point culminant était de 1341m.
Coûts et lieux d’hébergement
Jour 1 Le Puy-en-Velay – Camping des Bains 9 euros
Jour 2 Bains – Monistrol d’Allier camping 6 euros
Jour 3 Monistrol d’Allier – Saugues camping 6 euros
Jour 4 Saugues – Chanaleilles avec tente en prairie 4 euros
Jour 5 Chanaleilles – Saint-Alban-sur-Limagnole 12.50
Jour 6 Saint-Alban-sur-Limagnole – Camping Aumont Aubrac 6.80
Jour 7 Aumont Aubrac – Nasbinals 5.70
Jour 8 Nasbinals – Camping de Saint-Chély-d’Aubrac 6.50
Jour 9 Saint-Chély-d’Aubrac – Saint-Côme-d’Olt 10 euros
Jour 10 Saint-Côme-d’Olt – Estaing camping, personne présente, pas payé
Jour 11 Estaing – Entraygues-sur-Truyère camping 6 euros
Jour 12 Entraygues-sur-Truyère – Cassaniouze 10.50 euros
Jour 13 Cassaniouze – Conques auberge de pèlerins derrière la cathédrale, cadeau gratuit*.
Jour 14 Conques – Flagnac 8 euros
Jour 15 Flagnac – Felzins 10.45 euros
Jour 16 Felzins – Figeac (semi) campement sauvage près des toilettes publiques à la sortie du village
Jour 17 Figeac – Cardaillac 10,50 euros
Jour 18 Cardaillac – Lacapelle Marival 15euros
Jour 19 Lacapelle Marival – Gramat Auberge de pèlerins, cadeau gratuit*.
Jour 20 Gramat -Rocamadour 10 euros
*Avec le cadeau gratuit, je donne environ la moyenne de ce que je dépense normalement en frais.
Coût total 152 euros
7,60 euros en moyenne par nuit.
Les campings étaient plus chers que les années précédentes, 2021 j’ai payé en moyenne 6,87 euros. J’ai également traversé une région plus chère, celle de la rivière Lot, qui est très touristique et où il y a très peu de campings municipaux. J’espère que l’année prochaine ce sera à nouveau moins cher (ou je pourrai faire du camping sauvage plus souvent, car j’ai bien aimé ce camping près des toilettes publiques !)
Alimentation
En ce qui concerne la nourriture, j’ai remarqué qu’elle était également plus chère, comme aux Pays-Bas, mais aussi parce que j’ai rencontré peu de vrais supermarchés et que j’ai principalement fait mes courses dans les petites boutiques de village et les boulangeries. Mais au final, je m’en suis bien sorti.
Je n’ai pas suivi exactement mes dépenses alimentaires, mais en moyenne j’achetais une baguette tous les deux jours (65ct à 1 euro) et une fois tous les 2 à 3 jours un morceau de fromage (1 à 4 euros, selon le fromage et la quantité achetée).
En plus, de temps en temps quelques fruits et légumes pour les jours où je trouvais trop peu de fruits dans la nature. Surtout des carottes, des tomates et des concombres que j’ai achetés parce qu’ils sont pratiques à manger sur la route, en moyenne peut-être 50ct par jour, surtout les carottes d’hiver ne coûtaient presque rien et étaient aussi pratiques sur la route, au moins les carottes ne s’écrasent pas quand on les met dans un sac contrairement aux tomates ! C’est pourquoi elles étaient mon légume préféré sur la route. En outre, je trouvais souvent des prunes, des pommes, des figues, des mûres et des noix sur la route, délicieux !
J’ai aussi toujours des noix/cacahuètes salées ou un sachet de chips avec moi (je pense que pendant ces 20 jours, j’ai dépensé environ 6 euros pour cela). Pas tellement pour satisfaire les envies mais surtout pour les envies de sel. Je mange cela surtout après une grande ascension où j’ai besoin de refaire le plein de sel et de liquides au sommet, en plus de la boisson électrolytique (sportive) que je bois aussi quotidiennement et du morceau de chocolat occasionnel ou de quelque chose de sucré qui donne de l’énergie.
Quant à la nourriture chaude (du soir), je n’en mange qu’occasionnellement et c’est généralement quelque chose comme du couscous avec des fruits secs. J’avais apporté 4 portions de chez moi et il m’en restait encore une. Souvent, je n’ai pas faim de repas chauds après avoir roulé et je préfère manger des crudités, du fromage et du pain, puis me glisser rapidement au lit.
Total :
J’arrive à un chiffre estimé à environ 3 euros par jour, soit environ 60 euros pour 20 jours. Cela ne diffère pas beaucoup de l’année dernière où j’étais à 2,77 euros par jour.
Retour en arrière
Comment je regarde en arrière sur le dernier pèlerinage maintenant.
Tout d’abord, c’était un très beau voyage. J’ai apprécié la belle nature du Massif central.
Il y a eu des hauts et des bas. Au sens propre et au sens figuré. Littéralement en montée et en descente. Bien que les pentes soient extrêmement dures, j’ai réussi et j’ai eu l’impression de faire des choses que je ne pensais pas pouvoir faire, une sorte de victoire sur moi-même. Quand j’ai commencé l’année 2016, je n’aurais jamais pensé pouvoir parcourir le massif central à plus de 1300 mètres d’altitude
En termes de hauts et de bas figuratifs, il n’y avait pas de choses très précises. Il y a eu de petites choses contre, comme un mât de tente cassé, des averses de pluie à des moments qui n’étaient pas pratiques, des itinéraires difficiles (bien que parfois cela soit aussi un point fort quand on réussit) et, les derniers jours, un pneu de fauteuil roulant qui se dégonflait lentement (j’ai maintenant de nouveaux pneus !). Mais heureusement, il n’y a pas eu de problème majeur insurmontable en cours de route, tout a été résolu. Pour ce qui est des moments forts, j’ai du mal à en citer un, il n’y a pas vraiment eu de moment particulier. Parfois, le point culminant a été le magnifique papillon sur une fleur qui n’a pas bougé pour que je puisse prendre une photo, une brise fraîche ou l’ombre par une journée chaude, la paix et le calme dans la forêt, se rafraîchir dans une rivière après une journée chaude, une bonne conversation avec un pèlerin ou une personne locale, un moment de calme ou un chant dans une vieille église. De nombreux petits moments forts quotidiens qui ont également rendu ce pèlerinage à nouveau inoubliable.
Je dois dire que j’ai trouvé le pèlerinage de cette année différent des années précédentes. Avant, je ne rencontrais pratiquement personne et je devais souvent chercher des endroits où dormir et d’autres choses.
Cette route était une route connue et la plus fréquentée de France, c’est l’une des cinq grandes routes à travers la France décrites dès le Moyen Âge.
Comme il s’agit d’une route très connue, j’ai rencontré beaucoup de pèlerins ici, de toutes formes et de toutes tailles. Des pèlerins très économes qui campent dans la nature et portent leurs affaires sur leur dos aux personnes qui dorment dans des hôtels coûteux et font transporter leurs valises à roulettes par bus.
Toutes les foules sur le parcours avaient des avantages et des inconvénients pour moi. C’était un avantage car il y avait de bonnes installations le long du chemin, comme des lieux d’hébergement, des points de remplissage d’eau et des toilettes publiques, et après une journée de roulage, il y avait toujours quelqu’un avec qui discuter. Mais en même temps, j’ai aussi trouvé que c’était un inconvénient, précisément parce qu’il y avait tellement de facilités.
C’était tellement bien organisé sur cette partie de l’itinéraire qu’il y a eu beaucoup moins d’occasions où j’ai dû me jeter à l’eau et demander de l’aide.
Cela semble bien, mais les années précédentes, mes meilleures expériences et rencontres se sont produites parce que je devais parfois faire plus d’efforts pour trouver des endroits où dormir. Pour obtenir de l’aide (par exemple, pour remplir ma bouteille d’eau), je devais parler à quelqu’un ou sonner à sa porte, ce qui donnait souvent lieu à des conversations agréables, alors que maintenant, je m’approvisionne simplement à un robinet au bord de la route. Plusieurs fois ces dernières années, j’ai été invité chez des gens pour dîner ou pour dormir sur la route. Sur ce chemin (trop ?) fréquenté, parce qu’il y a des dizaines (parfois des centaines) de pèlerins qui marchent par jour et par étape, beaucoup de gens le long du chemin sont un peu “fatigués du pèlerin”. Ils voient tellement de pèlerins qu’ils ne peuvent se résoudre à les inviter et se tiennent quelque peu à l’écart. J’ai également remarqué cela dans les campings. Les autres années, j’ai souvent eu des conversations agréables avec les habitants et les propriétaires de campings dans mon français approximatif. J’ai préféré m’éloigner un peu de la route, car j’ai tout de suite remarqué la différence, tant dans les campings qu’avec les habitants.
J’aime aussi beaucoup rouler toujours seul pendant des heures, ce qui était possible même si je suivais mon propre itinéraire modifié. Mais si mon itinéraire était parallèle à l’itinéraire officiel, je voyais presque toujours un pèlerin devant et/ou un pèlerin derrière moi. J’aime beaucoup rencontrer un autre pèlerin de temps en temps, mais sur ce parcours, j’ai parfois trouvé que c’était un peu trop désavantageux.
Mais malgré ces inconvénients sur le parcours, j’ai surtout fait un très bon voyage. Une nature magnifique, de jolies petites églises et d’impressionnantes basiliques/cathédrales, de belles rencontres et une merveilleuse tranquillité dans les endroits reculés.
En prévision du prochain voyage
Tout a été rangé à nouveau et est prêt pour l’année prochaine et aussi le carnet de route est de retour avec tous les carnets de pèlerin des années passées. Début 2023, une nouvelle édition du carnet avec lequel je vais faire le pèlerinage l’année prochaine sortira, donc je dois encore être patient. Et ensuite, il attend que je puisse repartir.
Si tout se passe comme prévu, ce sera plus tôt que ce à quoi vous êtes habitués, car je compte y aller l’année prochaine au printemps, entre Pâques et la Pentecôte.
Ensuite, j’espère rouler de Rocamadour à Lourdes par la route cyclable ” le long des vieilles routes “. C’est bien qu’il y ait une route cyclable pour cette étape, qui est en principe entièrement accessible pour moi avec le fauteuil roulant, c’est mieux que les routes à pied. Aussi, je m’attends à ce que ce soit une route plus tranquille parce que le livret de cette route cyclable est seulement publié en néerlandais et ce n’est pas l’une des 5 routes principales comme le tronçon que j’ai roulé cette année. J’ai déjà hâte d’y retourner !
Et puis c’était la véritable conclusion du pèlerinage 2022, du Puy-en-Velay à Rocamadour.
D’ici là, je vais faire d’autres choses, d’abord la semaine prochaine un autre type de pèlerinage, non pas en fauteuil roulant mais en camionnette.
L’été prochain, au Portugal, auront lieu les Journées mondiales de la jeunesse (JMJ), un grand rassemblement international de la jeunesse catholique qui attire des centaines de milliers de jeunes du monde entier (la dernière fois en Europe, en 2016 à Cracovie, il y avait 3 millions de personnes). On m’a demandé de participer à une tournée à travers les Pays-Bas pour préparer et promouvoir ces journées, en emportant une grande croix en bois (bénie par le pape) et en visitant tous les diocèses des Pays-Bas. Cette tournée durera 3 semaines (commencée la semaine dernière) et je me joindrai à cette 2ème semaine. Nous visiterons, entre autres, des groupes de jeunes/étudiants, des abris pour sans-abri, des monastères et d’autres communautés.
Je pars aujourd’hui et, plus tard dans la semaine, je raconterai mes expériences dans un nouveau blog.
Salutations,
Pèlerin en fauteuil roulant
C’était donc la fin du pèlerinage de 2022. Avril 2023 je m’attends à continuer encore, ceci peut être lu sur mon blog et ici.
